TY - THES ID - 148641029 TI - Création d'un outil d'évaluation pour le diagnostic de la dysarthrie et de l'anarthrie AU - Pimpanini, Laura AU - Majerus, Steve AU - Morsomme, Dominique AU - Wiot, Nathalie PY - 2019 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - anarthrie KW - dysarthrie KW - diagnostic KW - outil d'évaluation KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148641029 AB - Les troubles moteurs de la parole causés par une lésion cérébrale sont divers et peuvent se présenter sous la forme de deux pathologies différentes : l’anarthrie et la dysarthrie. Si les symptômes sont parfois similaires (Duffy, 2012), l’origine même des troubles est bien distincte. L’anarthrie résulte d’un trouble de la programmation motrice (Ballard, 2000) alors que la dysarthrie provient d’un trouble de l’exécution des gestes moteurs (Enderby, 2013). À ce jour, la réalité clinique est telle que nous manquons cruellement d’outils diagnostics pour ces troubles moteurs. Dès lors, l’objectif de ce mémoire était donc de créer une batterie d’évaluation qui se veut rapide et facile à administrer et permettant de diagnostiquer l’anarthrie et la dysarthrie. De ce fait, nous avons mis en place un protocole d’évaluation composé de plusieurs épreuves permettant d’aboutir à des diagnostics différentiels, celles-ci sont basées sur la littérature scientifique actuelle (Duffy, 2012 ; Laganaro, 2014 ; Galluzzi et al., 2015 ; Spencer, 2015 ; Ziegler et al., 2017). La batterie comprend 5 épreuves : répétition de non-mots, langage automatique, langage descriptif, répétition de triplets (ou diadococinésies) et praxies bucco-linguo-faciales. Afin d’éprouver ces épreuves sur le plan clinique, nous les avons administrées à 5 sujets susceptibles de présenter une anarthrie ou une dysarthrie. Ces premières administrations nous ont fourni plusieurs résultats intéressants : si la batterie permet globalement de fournir un diagnostic tendant plutôt vers l’un ou l’autre trouble – suggérant donc que les épreuves sont relativement bien construites et pertinentes - certaines (notamment l’épreuve de répétition de non-mots) peuvent encore être améliorées. Ainsi, certains effets obtenus sont en accord avec nos hypothèses préalables alors que d’autres demandent encore quelques modifications. Les données obtenues présentement sont donc tout à fait intéressantes et soulignent l’importance de poursuivre l’étude sur ce sujet. À terme, l’objectif sera de proposer aux cliniciens un outil d’évaluation spécifique et sensible pour le diagnostic des troubles moteurs de la parole chez les patients afin de leur proposer et leur fournir une rééducation adaptée. ER -