TY - THES ID - 148639633 TI - Analyse du financement des arts de la scène. AU - Ozelkose, Pelin AU - Hermans, Michel AU - Homburg, David AU - Capelli, Hélène PY - 2018 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Financement-culture-subvention-privé-public KW - Sciences économiques & de gestion > Systèmes économiques & économie publique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148639633 AB - Cette année académique a été une année mouvementée pour les opérateurs culturels au niveau du financement des Arts de la scène. D’une part, l’Etat a revu les subventions publiques à la baisse, les nouveaux contrats-programmes ont été finalisés pour 2018-2022, une réforme au niveau des APE a vu le jour et la Ministre de la Culture Alda Greoli a mis en place une nouvelle politique culturelle centrée sur l’éducation. D’autre part, au niveau du financement privé, le régime du Tax Shelter a été étendu au secteur des Arts de la scène depuis février 2017. Ce tout nouveau mode de financement pour le secteur est arrivé comme une bouffée d’oxygène pour les différents opérateurs culturels qui doivent depuis toujours trouver les moyens de subsister économiquement. Dans quel environnement culturel nous trouvons-nous à l’heure actuelle ? Pourquoi faut-il financer la culture ? Qu’existe-t-il comme moyens de financement pour le secteur des Arts de la scène ? Ce travail se base essentiellement sur une recherche documentaire. Il expose et analyse les différents modes de financement qui s’offrent au secteur culturel. Nous avons distingué deux types de financement : le financement public avec tous les types de subsides qui existent et le financement privé avec le mécénat d’entreprise et le mécanisme Tax Shelter. Pour faire suite à l’analyse théorique, nous étudierons un cas pratique directement issu du secteur des Arts de la scène. Ce cas expose la proportion de financement privé par rapport au financement public. Finalement, nous constatons que l’Etat n’intervient pas comme il le faudrait pour aider le secteur culturel et diminue de manière progressive son implication dans le financement de la culture en encourageant le privé à soutenir les institutions culturelles, à l’instar du modèle anglo-saxon. Or, l’Etat a tout intérêt à financer ce secteur de manière assidue car il représente un bien public et un enjeu déterminant pour l’avenir de notre société. ER -