TY - THES ID - 148635084 TI - Etude longitudinale des besoins psychosociaux des conjoints de personnes atteintes d’un cancer. Evaluation de l’efficacité des méthodes d’action (hiérarchisation des besoins psychosociaux et résolution de problèmes) utilisées seules ou auprès du couple AU - Grégoire, Charlotte AU - Bragard, Isabelle AU - Debois, Christine AU - Devos, Martine PY - 2014 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Couple KW - Conjoints KW - Cancer KW - Détresse KW - Counseling KW - Analyse des besoins KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148635084 AB - Contexte et objectifs : Suite au cancer, les conjoints des patients souffrent de besoins psychosociaux insatisfaits et de détresse émotionnelle. La prise en charge des conjoints est moins répandue mais reste primordiale. La hiérarchisation des besoins psychosociaux et la résolution de problèmes peuvent diminuer leur détresse. L’objectif de l’étude est de voir si cette combinaison d’interventions, appliquée au besoin le plus important et le moins satisfait du conjoint, produit des résultats différents selon que celui-ci est accompagné ou non du patient malade. Méthode : Vingt-trois couples dont un des partenaires est atteint du cancer ont été randomisés en 2 groupes : dans le groupe expérimental, le patient était présent durant la totalité du protocole alors qu’il ne l’était pas dans le groupe contrôle. Avant et après l’intervention, tous les couples ont complété différents questionnaires. Des analyses statistiques descriptives et de comparaison des groupes ont été réalisées. Résultats : Les conjoints ressentent de la détresse émotionnelle et des besoins psychosociaux importants et insatisfaits, tandis que le vécu des patients se caractérise par une sensation de sous-investissement et de sur-bénéfice. Après l’intervention, on remarque une amélioration de la satisfaction du conjoint liée au besoin sélectionné, mais pas d’amélioration de son état psychologique. On remarque par contre une diminution de l’impression de sous-investissement et de sur-bénéfice des patients. On n’observe aucune différence entre les groupes expérimentaux et contrôle. La solution choisie est néanmoins différente dans les deux groupes et les conjoints, surtout ceux du groupe contrôle, affirment avoir apprécié les discussions. Conclusion : La combinaison d’interventions a permis d’améliorer un besoin spécifique sélectionné par le conjoint et de diminuer le sentiment d’inéquité ressenti par le patient. Il ne semble par contre pas qu’être accompagné du patient ait un impact particulier sur les conjoints, au niveau quantitatif. ER -