TY - THES ID - 147567989 TI - Mémoire de fin d'études :" L'impact des représentations faites des habitants dans la production architecturale. Le cas de la rénovation énergétique des logements sociaux de la cité Peterbos ". AU - Bethume, Olivier AU - Neuwels, Julie AU - Dawans, Stéphane AU - Mosseray, Jeanne PY - 2024 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Rénovation énergétique, KW - Logements sociaux, KW - Représentations, KW - Ingénierie, informatique & technologie > Architecture UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:147567989 AB - Ce travail examine les représentations que les commanditaires et les concepteurs ont des habitants dans le cadre de la rénovation énergétique de logements sociaux, plus particulièrement en tenant compte des enjeux environnementaux croissants. L'objectif est double : comprendre comment ces acteurs perçoivent les locataires sociaux et leurs interactions avec les équipements techniques, et identifier l'impact de ces perceptions sur les choix de conception et la communication des « bonnes pratiques ». L'étude prend pour cadre le quartier du Peterbos à Anderlecht, un ensemble de logements sociaux des années 1960-1970 actuellement en rénovation. La recherche s'appuie sur des documents écrits, des entretiens avec des représentants des sociétés de gestion des logements sociaux et des bureaux d'architecture, ainsi qu'une visite sur place. L'analyse est structurée en trois chapitres abordant le rapport à l'environnement, aux techniques et aux habitants. Les résultats montrent que, bien que la rénovation énergétique vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments, les dispositifs techniques complexes ne sont pas toujours appropriés par les usagers. Les préoccupations environnementales dominent, mais les habitants doivent souvent s'adapter à des technologies imposées, sans réelle prise en compte de leurs pratiques habituelles et modes de vie. Ce travail révèle un paradoxe où les habitants sont perçus comme responsables des dysfonctionnements des dispositifs techniques, sans que soit envisagée la possibilité de défauts de conception ou de mise en œuvre. Les concepteurs et gestionnaires privilégient des systèmes simples ou automatiques pour éviter les mésusages, sans informer suffisamment les locataires sur leur fonctionnement. Ainsi, les habitants se retrouvent face à une injonction paradoxale : ils doivent adapter leurs comportements aux fonctionnements techniques tout en laissant la technique gérer pour eux. En fin de compte, les préoccupations des habitants apparaissent secondaires par rapport aux impératifs environnementaux et techniques. Cela soulève le problème de leur intégration effective dans les projets de rénovation, car bien qu'ils devraient profiter de factures énergétiques réduites et d'un environnement plus sain, leur mode de vie n'est plus vraiment considéré ER -