TY - VIDEO ID - 147468561 TI - Le concile de pierre AU - Nicloux, Guillaume AU - Cabel, Stéphane AU - Marmion, Yves AU - Demarsan, Eric PY - 2007 PB - [France] : UGC, DB - UniCat UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:147468561 AB - La première scène se passe quelque part en Mongolie, il y a 30 ans, dans un centre retiré en pleine forêt tenu par des Russes. Un couple s'introduit dans un bâtiment et libère un vieil homme asiatique. Lors de cette tentative d'évasion, ils sont surpris et sont abattus. La femme, qui gît mourante au fond d'un puits, regarde une dernière fois un médaillon où l'on découvre qu'elle et son partenaire sont parents d'un bébé. Sibérie orientale, 30 ans plus tard. Laura Siprien, jeune femme française, se rend dans un centre d'adoption afin de récupérer son futur fils adoptif, Liu-San, d'origine mongole, alors âgé de deux ans. Paris, quelques années plus tard, Laura Siprien se demande si elle n’est pas en train de perdre la raison. Cauchemars et hallucinations la plongent depuis quelques semaines dans une angoisse incontrôlable. Qui est vraiment son fils Liu-San? D’où vient-il? Que signifie l’étrange marque apparue sur son torse? Quelques jours avant son septième anniversaire, l’enfant est enlevé. Prête à tout pour sauver son fils, Laura se jette à corps perdu dans un périple aux confins de l’étrange et du surnaturel… Adapté d'un récit de Jean-Pierre Grangé (L'Empire des Loups, Les Rivières Pourpres), Le Concile de Pierre explose dans tous les sens: abondance de paysages, de langues diverses, de signes, à tel point que finalement, le spectateur ne parvient plus à se fier à quelque personnage que ce soit, rendant ainsi son implication dans le récit tout bonnement impossible. Le personnage interprété par la belle Monica Bellucci pâtit de la lourdeur de la mise en espace, puisque la mère, sensée se battre pour protéger son fils, semble plus subir les évènements que les provoquer. En outre, Moritz Bleibtreu incarne un Russe toujours sur la corde raide (peut-on vraiment lui faire confiance, me suis-je demandé durant tout le film, sans que cela ait vraiment la moindre importance), tandis que Catherine Deneuve en femme de poigne, reste peu crédible. Les seconds-rôles eux-même, sensés prendre une importance au fil du récit, ne sont utilisés que dans une nécessité scénaristique et n'apportent donc rien au propos. L'univers fantastique n'est reconstitué que par les étranges visions de Laura. Nicloux n'a malheureusement pas su tirer le meilleur des différents voyages de la jeune femme de par le monde, qui livrent pourtant de magnifiques paysages déroutants, lieux de rencontre idéale avec l'imaginaire. A l'image de la scène finale, pas très originale, le film laisse un goût amer, et le tout reste difficile à avaler. ER -