TY - THES ID - 146393458 TI - Le phénomène de l'écriture en miroir chez les jeunes enfants AU - Coudijzer, Laureline AU - Comblain, Annick AU - Gillet, Sophie AU - Bourdoux, Françoise PY - 2022 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Écriture KW - Écriture en miroir KW - Enfants KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146393458 AB - Le phénomène de l’écriture en miroir est, depuis de nombreuses années, connu et étudié au sein de la littérature scientifique. Différentes explications ont été avancées comme celles de la gaucherie, de la représentation cérébrale des caractères, la symétrisation des tracés, la mémoire motrice et visuelle ou l’orientation implicite des caractères. À l’heure actuelle, le phénomène ne s’avère pas influencé par la dominance manuelle et n’est pas annonciateur de futures difficultés d’apprentissage. Il est considéré comme une étape normale et temporaire du développement de l’écriture chez les enfants. Le présent mémoire porte sur le phénomène de l’écriture en miroir chez les jeunes enfants entre la troisième année maternelle et la deuxième année primaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’est intéressé aux liens entre l’écriture en miroir et le niveau scolaire des participants ainsi que leur dominance manuelle. Il a également permis de tester l’influence contextuelle sur le phénomène via l’utilisation de différents types et orientations d’amorces proposées au sein d’épreuves d’écriture dictée. Les résultats ont montré des différences significatives entre les trois niveaux scolaires (GSM, CP et CE1) et les caractères produits (1, 2, 3, 7, 9, J et Z). La quantité d’écriture en miroir diminue avec l’augmentation du niveau scolaire des enfants pour devenir presqu’inexistante en fin de deuxième année primaire. Les lettres sont écrites plus fréquemment en miroir et sont moins influencées par le niveau scolaire que les chiffres. Concernant l’influence contextuelle, d’une part, les enfants se sont significativement différenciés selon leur niveau scolaire pour toutes les amorces proposées. D’autre part, on observe que les amorces de type « pictogrammes » et celles orientées vers la droite engendrent légèrement moins d’écriture en miroir. Enfin, la répartition des effectifs au sein de l’échantillon n’a pas permis de mettre en évidence des différences significatives concernant la quantité d’écriture en miroir entre les droitiers et les gauchers manuels. ER -