TY - THES ID - 146392348 TI - Impact de l'activité humaine sur les communautés phytoplanctoniques des eaux côtières de La Réunion AU - Renouvel, Quentin AU - Goffart, Anne AU - Alvera Azcarate, Aida AU - Dauby, Patrick AU - Wilmotte, Annick PY - 2021 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Communautés phytoplanctoniques KW - La Réunion KW - Impact des activité humaines KW - Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146392348 AB - Afin d’étudier la réponse du phytoplancton des eaux côtières de La Réunion aux pressions induites par les activités humaines, les données de surface acquises entre février 2015 à novembre 2020 ont été analysées. Ces données ont été acquises dans le cadre des réseaux de surveillance des eaux côtières de La Réunion par le Réseau Hydrologique du Littoral Réunionnais (RHLR). Elles sont bancarisées dans la base de données Quadrige2 de l’Ifremer. Les paramètres physico-chimiques (température de l’eau, salinité, turbidité, silicates, ammonium, nitrates, nitrites, phosphates) et la biomasse phytoplanctonique ont été étudiés au niveau de 8 stations. Sur 3 de ces stations, les abondances du pico- et du nano phytoplancton ont été mesurées par cytométrie en flux. Le site l’Ermitage Large, faiblement impacté par les activités anthropiques [GT DCE Réunion, 2020] a été étudié par Goffart (2020). Ces données serviront de référence à celles obtenues sur les 8 sites de l’étude afin de mettre en évidence d’éventuelles modifications des communautés pico- et nano-phytoplanctoniques et d’essayer d’en déterminer les causes. Ce sont les phénomènes naturels comme la baisse de la température de l’eau en hiver et le transport de particules via les cours d’eau qui jouent le rôle le plus important dans la régulation de la biomasse phytoplanctonique totale. Des pressions induites par les nutriments azotés a priori d’origine anthropique lors du milieu de l’été austral sont tout de même visibles sur les stations à proximité des zones agricoles (Sainte-Marie, Petite-Île) et du site de Saint-Paul, une zone fortement urbanisée et touristique. L’étude du nano-phytoplancton montre que même si les concentrations sont plus importantes, la saisonnalité reste identique ce qui signifierait que cette classe de taille est surtout impactée par des pressions d’origine naturelle. Le pico-phytoplancton montre une saisonnalité différente de celle du site de référence. L’hiver austral connait des concentrations bien plus importantes en pico-phytoplancton, notamment due à une forte augmentation de la concentration en Prochlorococcus. Cette modification semblerait cependant ne pas être d’origine anthropique mais liée à le resuspension des nutriments, facilité par le refroidissement de la température de l’eau lors de l’hiver austral. On observe un décalage entre les pressions émises sur le littoral et les concentrations mesurées lors de l’étude. L’explication pourrait se trouver dans le régime des vents de l’île qui forme des courants et une houle entraînant les sels nutritifs au large. Placer les stations plus proches des estuaires et des zones urbanisées pourrait nous en apprendre plus sur les réelles pressions exercées sur les masses d’eau côtières. ER -