TY - THES ID - 146390530 TI - La pneumocystose canine : connaissances actuelles et perspectives d'avenir AU - Géron, Maëlys AU - Clercx, Cecile AU - Etienne, Anne-Laure AU - Marlier, Didier AU - Seabra Campos, Sonia PY - 2021 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - pneumocystose KW - Pneumocystis carinii KW - chien KW - traitement KW - Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146390530 AB - La pneumocystose canine est une pneumonie sévère voire mortelle dont l’agent étiologique est un parasite fongique opportuniste: Pneumocystis carinii. Ce champignon est dans un premier temps inhalé pour ensuite réaliser son cycle de vie au sein des alvéoles pulmonaires chez les jeunes individus immunodéprimés. Cette maladie affecte essentiellement les chiens de race cavalier King Charles ou teckel nains. Les signes cliniques présentés sont aspécifiques avec principalement de l’amaigrissement, de l’intolérance à l’effort ainsi que des troubles de l’appareil respiratoire caractérisés par de la toux, de la dyspnée et de la tachypnée en majeur partie. L’inclusion de la pneumocystose canine dans le diagnostic différentiel des atteintes respiratoires chroniques est nécessaire, mais il n’est que trop rarement envisagé. Pourtant, un diagnostic rapide et correct est indispensable afin de mettre en place un traitement précoce et approprié permettant un pronostic plus favorable. Divers examens complémentaires dont la biopsie ou la cytologie sur lavage broncho-alvéolaire peuvent être réalisés pour mettre en évidence ce pathogène, mais la sensibilité de ces analyses reste faible. La PCR (réaction en chaîne par polymérase) est, à l’heure actuelle, l’examen complémentaire de choix pour diagnostiquer la pneumocystose puisqu’elle possède la meilleure sensibilité et spécificité pour confirmer l’infection par le parasite. Le principal traitement mit en place à ce jour nécessite l’utilisation combinée d’antibiotiques (Trimethoprime sulfamidé) et de corticoïdes à dose anti-inflammatoire dont les résultats sont peu satisfaisants, mais certains patients nécessitent également un soutien de la fonction respiratoire par oxygénothérapies. D’autres traitements novateurs méritent toutefois d’être étudiés. ER -