TY - THES ID - 146383743 TI - L'adoption peut-elle être considérée comme traumatique au-delà de l'aspect relationnel ? Exploration rétrospective des symptômes du PTSD chez l'enfant adopté et de son adaptation actuelle AU - Barbaro, Alessia AU - Stievenart, Marie AU - Lepot, Aurélie AU - Perin, Marie PY - 2017 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Adoption KW - Enfants adoptés KW - Syndrome posttraumatique KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146383743 AB - Objectif : Cette étude a pour but d'explorer la présence potentielle d'une symptomatologie post-traumatique qui découlerait du parcours d'adoption de l'enfant. Méthodologie : Notre échantillon se compose de sept familles et donc de sept enfants adoptés, âgés de 7 à 11 ans. Un premier temps est prévu avec les parents, un second avec les enfants. Tout d'abord, un entretien d'anamnèse a été réalisé, suivi d'un entretien sur les symptômes post-traumatiques (adaptation du CPTS-RI, Frederick et al., 1992). Les parents doivent également répondre à deux questionnaires, l'un sur l'adaptation actuelle de l'enfant (CBCL, Achenbach & Rescorla, 2001) et l'autre sur l'adaptation initiale à l'adoption (IAA, Tan et al., 2010). Ensuite, l'enfant évalue lui-même sa qualité de vie via le MSLSS (Huebner et al., 2012) et procède à la réalisation du dessin en quatre quadrants (Artigas et al., 2015) qu'il évaluera via la SUD (Wolpe, 1969). Résultats et discussion : Seul le lien entre l'évaluation par la mère des problèmes de comportement total de l'enfant et les symptômes du PTSD rapportés par les parents est significatif. Nous l'expliquons en partie par les problèmes de comportement internalisé. En effet, ceux-ci peuvent être la conséquence d'un PTSD bien qu'ils soient fréquents chez les enfants adoptés. Ce lien significatif est également appuyé par des problèmes sociaux et des problèmes attentionnels qui peuvent notamment être expliqués par des problèmes internalisés. La partie qualitative permet d'amener le focus non plus sur les symptômes du PTSD mais sur celui d'état de stress aigu qui semblent mieux convenir à notre échantillon. Bien qu'aucun des enfants ne semble avoir développé une symptomatologie complète du PTSD, les symptômes post-traumatiques potentiels sont passés en revue chez chacun d'entre eux. Dans la discussion, nous faisons l'hypothèse que des symptômes post-traumatiques puissent revenir à l'adolescence et nous revenons également sur une lecture attachement. Conclusion : Cette étude n'a pas permis d'atteindre notre objectif étant donné qu'aucun enfant ne semble avoir réellement développé un PTSD. Cette absence de résultats peut être expliquée par plusieurs biais. D'autres études, avec un échantillon plus grand et plus diversifié, sont nécessaires. Il serait également intéressant de réaliser ce type d'étude avec des enfants orphelins ou placés. ER -