TY - THES ID - 146381037 TI - Relation d'objet chez la personne consommant des produits psychoactifs illégaux AU - Callens, Lorraine AU - Naziri, Despina AU - Thiltges, Esther AU - Witvrouw, Line PY - 2014 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Relation d'objet (psychanalyse) KW - Toxicomanes KW - Toxicomanie KW - Test d'aperception thématique KW - Entretiens en psychologie KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146381037 AB - Relation d'objet chez la personne consommant des produits psychoactifs illégaux. Dans ce travail, nous souhaitons interroger la représentation, l'utilisation que les sujets peuvent faire du ou des produits illicites consommés et sur ce qui les amènent à ce comportement de prise de toxique. Nous souhaitons également saisir les mots que chacun peut mettre sur la représentation de son mal-être psychique et corporel. Ceci a conduit à décrire la fonction du produit pour les différents sujets et à interroger les notions d'objet transitoire et référent (McDougall, 2004 ; Miel, 2002). Nous avons rencontré cinq étudiants consommant actuellement une ou plusieurs substances psychoactives, dites douces ou dites dures, de façon régulière ou occasionnelle. Au cours d'une seule rencontre, ils ont passé l'épreuve projective Thematic Apperception Test (Murray & Bellak, 1959) et un entretien semi-directif autour de leur consommation. Chaque entretien et TAT ont ensuite été analysés. Nous avons pu voir que le produit chez les consommateurs quotidiens vient apaiser les tensions internes, alors qu'il a une fonction d'inhibition chez le consommateur occasionnel. Il a été constaté que pour les usagers quotidiens de la marijuana, nous pouvons bel et bien parler d'objet transitoire (McDougall, 2004), puisque tous semblent utiliser le produit de façon à s'apaiser, s'auto-soigner. En revanche, pour l'individu ayant consommé plusieurs produits, il apparaît que nous puissions parler d'objet référent (Miel, 2002). Pour le consommateur occasionnel, les notions d'objet transitoire et référent ne s'appliquent pas, car non appropriées. Par ce travail, nous pouvons ainsi constater que les notions d'objet transitoire et référent peuvent effectivement s'appliquer, au-delà de la notion d'objet transitionnel. Ceci s'observe dans certaines conditions : consommation régulière, quotidienne et consommation d'un ou plusieurs produits. ER -