TY - THES ID - 146380813 TI - La négligence spatiale unilatérale. Implication de la mémoire à court-terme visuelle et/ou spatiale ? AU - Gillet, Sophie AU - Meulemans, Thierry AU - Majerus, Steve AU - Delrue, Gaël PY - 2012 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Négligence spatiale unilatérale KW - Mémoire à court terme KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146380813 AB - La négligence spatiale unilatérale (NSU) est, à l'heure actuelle, considérée comme un syndrome dont les signes cliniques peuvent résulter de déficits spatiaux et non-spatiaux. Certains de ces signes, notamment les persévérations et les omissions commises au cours de tâches grapho-motrices, ont récemment été mis en lien avec un déficit de la mémoire à court-terme visuo-spatiale (MCT v-s). En reprenant la dissociation, proposée par Logie (1995), entre les composantes spatiale et visuelle de la MCT v-s, nous avons voulu, dans ce mémoire, investiguer les performances mnésiques des patients NSU. Pour réaliser cela, nous avons comparé les performances à des tâches grapho-motrices (barrages de cibles et dessins de mémoire), dans des conditions avec et sans feedback visuel, de 23 patients NSU avec 23 sujets contrôles appariés ainsi qu'avec des patients lésés droits sans négligence. Les patients NSU étaient, en moyenne, moins performants que leurs sujets contrôles. En outre, la sévérité de la NSU serait accompagnée d'un déficit plus important au niveau de la composante spatiale. Nous avons également pu mettre en évidence qu'une double dissociation entre les composantes visuelle et spatiale existe au sein de la population NSU. Ce sont les performances à l'empan spatial qui semblaient jouer un rôle majeur dans la production d'erreurs dans les tâches de barrage. Par contre, dans les tâches de dessins de mémoire, aucune des composantes de la MCT v-s ne semblait pouvoir expliquer les résultats. En comparant les performances des patients NSU regroupés en fonction de leurs déficits en MCT v-s, nous avons pu constater que les différences se marquaient davantage au sein de la condition sans feedback visuel avec des difficultés plus importantes pour les groupes présentant des déficits au sein de deux composantes ou un déficit de la composante spatiale seule. Pour conclure, il est apparu que, outre les déficits mnésiques, les conditions de réalisation des tâches et le type de tâche à réaliser pouvaient amener à des résultats différents. ER -