TY - THES ID - 146380763 TI - Evaluation de la qualité de vie, de la détresse émotionnelle et des capacités cognitives chez des patients en rémission d’un cancer AU - Henrard, Wendy AU - Etienne, Anne-Marie AU - Germain, Sophie AU - Clausse, Fabienne PY - 2013 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Qualité de la vie KW - Emotions KW - Cognition KW - Malades -- Psychologie KW - Patients KW - Cancéreux KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146380763 AB - Si les études et les recherches ont permis d’améliorer les traitements et les prises en charge des affections cancéreuses, ceux-ci induisent malgré tout des effets secondaires chez le patient à court terme mais également à long terme. En effet, si la période de maladie peut engendrer des symptômes dépressifs ou anxieux, une diminution de la qualité de vie ou encore des déficits au niveau des capacités fonctionnelles (fatigue, difficultés d’attention, de concentration,…) à court terme, les difficultés ne disparaissent pas nécessairement immédiatement lorsque la personne est en phase de rémission. Pourtant, actuellement, peu d’études s’intéressent à cette période qui est souvent considérée comme « muette cliniquement ». La présente étude visait donc à évaluer les différentes difficultés qui pouvaient persister entre 18 mois et 24 mois après avoir reçu les derniers traitements.Une partie de l’étude visait à constater, dans un échantillon de patients (n=40) en rémission d’un épisode cancéreux, l’impact du cancer et de ses traitements sur les différentes dimensions évaluées dans notre étude. La deuxième partie de l’étude consistait à comparer au niveau psychologique des patients en rémission (n=20) avec des sujets appariés, n’ayant pas eu de cancer. Les analyses statistiques montrent que les patients en rémission, les patients ayant un cancer et les sujets sains ont des différences significatives au niveau de leur qualité de vie. Ensuite, on constate que des difficultés au niveau attentionnel et au niveau de la vitesse de traitement persistent chez un grand nombre de patients en rémission. De plus, même si les analyses de variance n’ont pas pu mettre en évidence de différence au niveau de la détresse émotionnelle entre les patients en rémission et les sujets sains, les probabilités de dépassement sont très proches du score seuil (.05).En résumé, il semble clairement établi qu’un nombre important de difficultés persistent et qu’il est donc nécessaire d’investiguer davantage cette phase de rémission pour améliorer la prise en charge des patients. ER -