TY - THES ID - 146166690 TI - Approche de la nature du déficit en mémoire à court terme sémantique chez les patients aphasiques : quid des effets d'interférence, d'inhibition et/ou de la dégradation des traces ? AU - Wiot-Appeldoort, Nathalie AU - Majerus, Steve PY - 2010 PB - [S.l.]: [chez l'auteur], DB - UniCat KW - Mémoire à court terme KW - Mémoire sémantique KW - Aphasie KW - Inhibition KW - Mémoire à court terme KW - Mémoire sémantique KW - Aphasie KW - Inhibition UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146166690 AB - Nous avons tenté, lors de cette étude, de clarifier la nature du déficit en mémoire à court terme (MCT) sémantique observé chez certains patients aphasiques en confrontant deux interprétations présentes dans la littérature : d'une part, la possibilité d'une dégradation trop rapide des représentations sémantiques maintenues temporairement en MCT et, d'autre part, la présence d'un déficit d'inhibition se traduisant par l'existence d'un effet exagéré d'interférence dans les tâches en MCT. Notre expérimentation à été menée sur base d'études de cas portant sur quatre patients aphasiques. La première hypothèse envisageant un déficit en MCT sémantique dû à l'existence d'une dégradation trop rapide des traces a été éprouvée par une tâche de jugement sémantique (Semantic Relatedness Delayed Recognition) réalisée en condition immédiate et en condition différée. Cette première hypothèse n'a pas été pas rencontrée, le déficit en MCT sémantique ne pouvant être attribué à une dégradation trop rapide des traces. La seconde hypothèse visant à mettre en évidence un déficit d'inhibition a d'abord été testée à l'aide de la tâche de " Recent-Negative " puis par celle de " Semantic Blocking ". Un de nos quatre patients témoigne de l'effet d'interférence attendu dans les deux tâches expérimentales. Malgré une certaine hétérogénéité parmi les résultats des trois autres patients, nous pensons que ceux-ci s'inscrivent également dans le sens d'un défaut d'inhibition à l'origine du déficit en MCT sémantique. Les données que nous avons obtenues soulèvent également la question de la spécificité du déficit d'inhibition observé. Celui-ci est-il uniquement lié au déficit en MCT sémantique ou peut-il également être présent chez des patients avec un déficit en MCT phonologique ? ER -