TY - BOOK ID - 146097482 TI - Les camps soviétiques en France : les "Russes" livrés à Staline en 1945 PY - 1997 SN - 2226089365 PB - Paris : Albin Michel, DB - UniCat KW - Prisonniers de guerre soviétiques KW - Camps de réfugiés KW - Guerre mondiale (1939-1945) KW - Rapatriement KW - Réfugiés soviétiques KW - Rapatriement forcé. KW - Camps de concentration UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:146097482 AB - En 1944, le reflux des troupes allemandes laissa dans la France libérée 120000 hommes, femmes et enfants qui avaient été raflés dans les villages occupés d'Ukraine ou de Biélorussie, et à peu près autant de prisonniers russes en tenue vert-de-gris. Contrairement à une idée fausse, fruit d'une habile propagande, aucun de ces derniers n'avait servi l'armée du général Vlassov aux côtés de la Wehrmacht. Qu'ils fussent cosaques, galiciens, ukrainiens, géorgiens, arméniens ou russes, tous avaient été enrôlés de force par les troupes hitlériennes. Parmi ces soldats se trouvait un certain nombre de criminels de guerre, mais la majeure partie d'entre eux se mit au service des maquis et des forces de la Résistance dès que l'occasion se présenta. Pourtant, l'administration française, obéissant à la raison d'État refusa le droit d'asile à tous sans distinction. Pire : rassemblés sur le territoire français dans soixante-dix camps, livrés à des officiers soviétiques, il furent réexpédiés vers l'Union soviétique où Staline, en dépit de ses promesses, les déporta en Sibérie. Ancien maquisard en Franche-Comté, correspondant de guerre de la Première Armée et auteur de nombreuses publications historiques, Georges Coudry retrace cet épisode méconnu de la Libération. Documents inédits à l'appui, il rétablit la vérité concernant la complicité entre les pouvoirs français et stalinien en échange de laquelle la France ne gagna même pas le droit de siéger avec les "Grands" à la table de Yalta. ER -