TY - BOOK ID - 145879719 TI - Mosaïques italiennes du IVe au XIVe siècle AU - Poeschke, Joachim AU - Virey-Wallon, Aude AU - Mannoni, Olivier PY - 2009 PB - Paris : Citadelles & Mazenod, DB - UniCat UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:145879719 AB - Depuis toujours, les mosaïques fascinent par leur charme esthétique particulier et surtout par des jeux de lumière que la technique de la fresque ne permettait pas d’atteindre : la réfraction des rayons lumineux par les tesselles, ainsi que l’éclat saisissant des couleurs confèrent aux images une vivacité dont les contemporains parlaient déjà en des termes élogieux. Intégrées dans le décor des édifices paléochrétiens dès le milieu du IVe siècle, les mosaïques occupèrent d’abord essentiellement l’abside, centre liturgique de l’église. Il faudra attendre le XIIe siècle pour que des ensembles décoratifs plus vastes voient le jour, se déployant sur une grande partie de l’espace intérieur, comme à la cathédrale de Monreale (Sicile) ou dans l’église San Marco à Venise. Le présent ouvrage offre pour la première fois un panorama global de ce chapitre essentiel et passionnant de l’art italien. Une introduction richement illustrée retrace l’évolution de la mosaïque du IVe au XIVe siècle, en s’intéressant aux grands centres de Rome, Ravenne, la Sicile et Venise, sans négliger d’autres sites comme Milan et Naples. L’auteur étudie la question des commanditaires, mais aussi celle des destinataires de ces cycles. Avec une grande clarté, il analyse le rôle attribué aux mosaïques au sein des églises ainsi que leur thématique. On suit leurs mutations iconographiques et stylistiques au fil des siècles, et les influences tantôt romaines, tantôt byzantines, qui se sont exercées sur cet art. De somptueuses images étudient en détail 19 chefs-d’œuvre de l’art de la mosaïque italienne, depuis le mausolée de Constantina du IVe siècle, jusqu’aux mosaïques de Jacopo Torriti à Santa Maria Maggiore et de Pietro Cavallini à Santa Maria in Trastevere (Rome) exécutées à la fin du XIIIe siècle. Présentées en pleine ou double page, les planches en couleur, dont de nombreux clichés inédits et des détails fortement agrandis, donnent une vision fidèle de la beauté de cette « vraie peinture de l’éternité ». ER -