TY - VIDEO ID - 142262207 TI - Le tango des Rashevski AU - Garbarski, Sam AU - Blasband, Philippe AU - Elbaum, Diana AU - Galasso, Michael PY - 2008 PB - [France] : Blaq Out, DB - UniCat UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:142262207 AB - La famille Rashevski est déboussolée à la mort de Rosa, la grand-mère: alors qu’elle détestait la religion et les rabbins, elle a en effet réservé un emplacement dans le carré juif du cimetière. Comment l’enterrer? Les enfants et les petits-enfants s’interrogent tant bien que mal sur la religion et leur identité, comme si leur vie n’était pas déjà assez compliquée!... Le film de Sam Grarbarski, s'il s'intéresse aux rapports de chacun des membres d'une famille juive, avec sa religion, se penche avec attention sur la position de la tradition, dans le quotidien de chacun. Le décès de la grand mère est un prétexte pour déclencher désarroi et en revenir au questionnement de ce qui l'homme juif ou la femme juive. Tordant le cou au passage de quelques préjugés sur les pratiques de cette religion, sa série de portrait vire malheureusement rapidement au pur catalogue, où chacun y va de son problème particulier, le cahier des charges étant cependant très varié en étude de cas. De la jeune fille qui cherche à se convertir, car elle n'est pas complètement juive, au benjamin qui vit une histoire d'amour avec une arabe, tout y passe. Et si les scènes où les deux frères (Jonasz et Mesquich) se raconte, par téléphone interposé, autour d'une partie d'échec, sont assez touchantes, ce sont surtout les dérives et les frustrations des pièces rapportées qui font mouche. De la magnifique Ludmila Michaël, toujours à vouloir bien faire, au curieux et iconoclaste Hyppolite Girardot, qui trouve un peu de lui même dans cette religion à la mode. Notons enfin la prestation toujours remarquable du seul qui ne sait trop comment se positionner au sein de cocon familial, Johnathan Zaccaï (Ma vraie vie à Rouen), troublant de sincérité, qui redore le blason d'un film ballotté entre des positions très libérale et une fin presque douteuse, si l'on ne connaissait pas les intentions de son metteur en scène. ER -