TY - VIDEO ID - 133416633 TI - Voyage à travers le cinéma français - la série PY - 2018 PB - France : Gaumont, DB - UniCat UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:133416633 AB - Le Voyage à travers le cinéma français que Bertrand Tavernier nous a offert au cinéma (sorti en salles le 12 octobre 2016) s’est avéré trop court pour lui permettre de nous emmener à la rencontre de tous les cinéastes, de tous les films des années 30 aux années 70 qu’il voulait encore partager avec nous. C’est pourquoi, il nous propose ces nouveaux rendez-vous avec lesquels nous partirons à la rencontre de René Clément, Henri-Georges Clouzot, Julien Duvivier, Henri Decoin, des femmes réalisatrices à commencer par Jacqueline Audry, de Claude Autant-Lara dont on observera les aspirations féministes et contestataires, de cinéastes méconnus, oubliés, mais également des compositeurs qui ont fait de la musique de films française un art en soi, loin des canons d’Hollywood. Tout en fredonnant ces chansons dont nous ignorons qu’elles ont été écrites par les réalisateurs eux-mêmes. Ces huit voyages nous permettront également de découvrir - ou redécouvrir - Raymond Bernard, Jean Grémillon, Gilles Grangier (à qui Michel Audiard a servi quelques-unes de ses plus belles répliques), Marcel Pagnol, Sacha Guitry… Mais également ce qui unit Jacques Tati et Robert Bresson. De nous attacher aux parcours atypiques et émouvants de Pierre Chenal et Henri Calef qui a mis en scène un film avec pas moins de 40 personnages centraux ! De saluer José Giovanni, Éric Rohmer, Jacques Rouffio, ou encore découvrir enfin le premier film français en couleurs. Sans oublier ces « étrangers » qui ont, aussi, fait le cinéma français : les Russes des films Albatros, Anatole Litvak, Max Ophuls, ni occulter la période de l’Occupation. Épisode 1 - Mes cinéastes de chevet (première partie): Quand Bertrand Tavernier voit pour la première fois un film de Jean Grémillon, c'est dans un ciné-club universitaire. Avec «Le ciel est à vous», le cinéaste entre à jamais dans son univers de cinéphile. Comme Becker ou Ophuls, il va devenir pour Bertrand Tavernier un «compagnon de vie». C'est ainsi qu'il qualifie ses cinéastes de chevet, «compagnons des bonnes et des mauvaises heures auprès de qui on retourne dès qu'il s'agit de se réchauffer le coeur». Épisode 2 - Mes cinéastes de chevet (seconde partie): Bertrand Tavernier poursuit l'évocation de ses cinéastes de référence. Alors que la critique de l'époque méprisait Guitry et Pagnol, les propos de François Truffaut vantant leur modernité poussèrent Bertrand Tavernier à vouloir les découvrir. Il s'enthousiasma pour leur travail de réalisateur, mais aussi pour les talents d'acteur de Guitry. Aussi différents soient-ils, Bresson et Tati sont quant à eux liés dans l'esprit de Tavernier, car il découvrit la même années «Les Vacances de Monsieur Hulot» et «Le Journal d'un curé de campagne». Épisode 3 - Les chansons, Julien Duvivier: Bertrand Tavernier explique comment les chansons peuvent servir le propos du metteur en scène et cerner le thème d'un film. Et notamment dans l'œuvre de Julien Duvivier. Épisode 4 - Le cinéma sous l'Occupation, l'avant et l'après-guerre: Tout au long de son histoire, le cinéma français a été enrichi par des cinéastes et des techniciens venus de l'étranger, souvent contraints de quitter leur pays pour des raisons politiques, fuyant la révolution russe dans les années 1920, puis la montée du nazisme dans les années 1930. Épisode 5 - La nouvelle vague de l'Occupation: Bertrand Tavernier met en lumière les contradictions qui existent entre les déclarations du cinéaste Claude Autant-Lara, qui avait adopté sur le tard les thèses du Front National, et l'ouverture d'esprit dont il avait fait preuve sur des sujets difficiles comme l'objection de conscience - «Tu ne tueras point» - ou l'avortement «Journal d'une femme en blanc». Il se penche sur ce cinéaste et son oeuvre à forte personnalité. Bertrand Tavernier évoque ensuite le brio du cinéma de René Clément et son inventivité visuelle, puis l'âpreté des films de Clouzot. Épisode 6 - Les oubliés: Certains cinéastes, bien qu'ayant connu d'importants succès, ont sombré ensuite dans les oubliettes de la mémoire du cinéma. Bertrand Tavernier s'est beaucoup intéressé au travail de certains de ces oubliés, comme Maurice Tourneur, Anatole Litvak ou Raymond Bernard. Épisode 7 - Les méconnus: Auteur des deux premiers films français en couleurs, «Jeune Fille à marier» et «La Terre qui meurt», Jean Vallée est aujourd'hui largement méconnu. Pierre Chenal, Henri Calef, Gilles Grangier mériteraient eux aussi une meilleure place dans la mémoire des cinéphiles. Bertrand Tavernier évoque également dans ce volet les très rares réalisatrices du cinéma français avant Varda. Épisode 8 - Mes années 60: Devenu attaché de presse indépendant avec Pierre Rissient, Bertrand Tavernier pratique ce métier avec un engagement inédit. Ils défendent tous deux de nombreux cinéastes américains – Walsh, Ford, Hawks – mais aussi beaucoup de Français - Chabrol, Rohmer ou Deray. Bertrand Tavernier évoque les nombreuses rencontres qu'il a faites au cours de ces années, les films qu'il a défendus et les anecdotes qui l'ont marqué. ER -