TY - BOOK ID - 128994396 TI - Le retour des personnages dans les ensembles romanesques : essai de synthèse AU - Akanda, Daniel AU - Bessière, Jean AU - Université de la Sorbonne nouvelle (Paris) PY - 1997 SN - 9782729523480 PB - [S.l.] : [s.n.], DB - UniCat KW - Personnages littéraires KW - Roman français KW - Thèses et écrits académiques. KW - Thèmes, motifs UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:128994396 AB - Cet essai fait l'hypothèse que le procédé du retour des personnages est susceptible d'une description, s'appuyant sur la variété des pratiques que plusieurs siècles de création romanesque ont engendrées. Il se limite a l'usage "interne" du retour, a savoir l'utilisation, par un même auteur, des mêmes personnages dans différents récits. Définir cette technique suppose que soient examines ses rapports avec les notions d'auteur, de personnage, de roman, pour conclure à la fragilité du retour. Le fonctionnement du procédé exige un continuum linguistique, suscite des retours congruent, hétérogène, avec les notions d'auteur, de personnage, de roman, pour conclure à la fragilité du retour. Le fonctionnement du procédé exige un continuum linguistique, suscite des retours congruent, hétérogène, cloisonnant, assure des fonctions économiques, productrice, unificatrice. L'interprétation du retour met à jour son ambigüité dans le domaine psychologique, ses multiples évolutions historiques, la modestie de son apport du point de vue idéologique. Cette étude veut réévaluer un procédé déconsidéré. Elle constate l'étroitesse du concept de retour, la grande extension historique de sa pratique, son ambivalence technique, esthétique, idéologique, son impact considérable pour les contenus romanesques, faible pour les structures romanesques. Qu'il figure dans un cycle ou une série, le protagoniste récurrent effectue des parcours inter-romanesques. Le lecteur joue son rôle en créant le personnage reparaissant et en disposant d'une latitude pour infléchir sa physionomie. L'histoire du procédé est complexe : du XIIe au XVIIIe, Chrétien de Troyes, Robert de Boron et quelques autres en inventent toutes les formes ou presque. Le XIXe voit l'hégémonie du retour cyclique, associe à partir de Balzac au personnage réaliste. Au XXe le procédé connait un essor sans précédent et des formes variées. Esthétiquement le retour est ambivalent : il engendre réversibilité et irréversibilité, cohérence et incohérence, achèvement et inachèvement. Il sert l'esthétique réaliste, mais favorise aussi des effets de légende, de déréalisation, d'onirisme de variation. ER -