TY - VIDEO ID - 127339270 TI - En suivant ces soldats qui ne sont pas revenus PY - 2012 PB - Paris: Choses Vues, DB - UniCat KW - Guerre mondiale, 2e, 1939-1945 KW - Histoire KW - Comportement KW - Années 1970 KW - Femme KW - Prostitution KW - Japon KW - Malaisie KW - Thaïlande UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:127339270 AB - -En suivant ces soldats qui ne sont pas revenus : La Malaisie :Un certain nombre de soldats japonais n'ont pas voulu rentrer au pays après la Seconde Guerre mondiale. Shohei Imamura part à leur recherche, en Malaisie, et tente de comprendre pourquoi ils ont préféré rester sur place. Parmi eux, certains refusèrent la capitulation et rejoignirent l'armée communiste malaise pour continuer à combattre les Alliés jusqu'en 1947... D'autre témoignent de leur vie d'"après-guerre", entre confusion de la défaite et vie de fugitifs.-En suivant ces soldats qui ne sont pas revenus : La Thaïlande : Le cinéaste s'entretient avec trois anciens soldats japonais qui n'ont pas voulu rentrer au pays et se sont installés en Thaïlande. L'un fait de l'agriculture près de la frontière birmane, les deux autres font de la médecine dans la région d'Ayutaya. Matsu - un nationaliste pur et dur - se vante d'avoir massacré des civils chinois et exécuté des conscrits japonais "mauviettes". Un ancien soldat devenu pacifiste, s'en prend à l'empereur du Japon...-La brute revient au pays natal :Trois ans après les deux documentaires sur ces soldats qui ne sont pas revenus, Shohei Imamura invite l'un des interviewés, "Matsu la brute", installé en Thaïlande, à retourner au Japon.De retour après trente-trois ans d'exil, il est accueilli à l'aéroport par une meute de photographes, tel un fantôme surgissant du passé. L'homme retrouve sa soeur, ses vieux amis, un pays qui le déçoit aujourd'hui, et découvre qu'il a été opportunément déclaré mort. Son frère aîné - qui le méprise - doute de ses blessures militaires. S'ensuit un violent happening familial...-Ces dames qui vont au loin :Au début du XXe siècle, environ deux mille Japonaises se prostituaient en Asie du Sud-Est, entre Singapour et la péninsule malaise. Considérées comme "produits japonais exportés", elles ont rapporté des centaines de millions de yens au Japon. La plupart de ces femmes, d'origine très modeste, ont été kidnappées ou trompées sur le but réel de leur voyage, puis forcées de travailler dans des conditions misérables.A travers le témoignage de Kikuyo, née à Hiroshima à la fin du XIX siècle et devenue une petite vieille ridée et rieuse, Shohei Imamura rend compte d'une histoire non officielle du Japon impérial. ER -