TY - BOOK ID - 127216631 TI - Le scanner lombaire : optimisation du protocole d'acquisition AU - Chiabai, Ophélye AU - Vande Berg, Bruno AU - UCL.. MEDE - Faculté de médecine et de médecine dentaire PY - 2017 PB - Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire, DB - UniCat KW - Tomography Scanners, X-Ray Computed KW - Lumbosacral Region KW - Clinical Protocols UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:127216631 AB - The scanner is frequently used to investigate the lumbar spine of adult patients complaining of compression of the nerve roots and dural sac. This radiating imaging technique must be used wisely while reducing to the minimum necessary dose of radiation X. Among the parameters influencing the radiation dose received by the patient, the length of the imaged lumbar segment is an important element. Currently the lumbar spine examinations systematically explore the entire lumbar spine; D12 to Sl. Reduce the irradiated segment length would reduce the dose but eventually lead to a Joss in the diagnostic unexplored territories. The basic question of our work is: «What criteria can reduce the length of the radiation coil with the lowest diagnosis loss? ". The proposed hypothesis was that obtaining a CT lumbar covering the L3-S1 segment was sufficient for population under 60 years old and that it was unnecessary to irradiate the L1 and L2 vertebrae. We retrospectively analyzed the results of the scan of the lumbar spine of 184 consecutive patients and determined the frequency compression of the dural sac and root for each disc level L1- L2 to LS -S1. We have thus detected the patients in whom achieved by Ll-L2 or L2-L3 was present and in which obtaining a limited scan L3-Sl would not allow detecting such abnormalities. We compared the patterns of prescribing, clinical data and anamnestic information between people with abnormality in Ll-L3 and that no anomaly high to see if it was possible to identify patients who would have been pointless to explore Ll-L3 with the spine (as any lesion at this level) . A data analysis, it appears that the patient's age was the only factor for selecting a prospective population in which the herniated protrusive lesions are rare in Ll-L2 and L2-L3. In the group of patients younger than 60 years, the frequency of these lesions was significantly lower than the group of upper. Any other element could detect a sub-population that could benefit from a limited acquisition without diagnostic loss. In conclusion, reducing the length of the spiral acquisition in patients aged Jess than 60 years proves a reasonable track to reduce the dose with reduced diagnostic theoretical moss. Le scanner est fréquemment utilisé pour investiguer la colonne lombaire des patients adultes se plaignant de compression des racines nerveuses ou du sac durai. Cette technique d'imagerie irradiante doit être utilisée à bon escient tout en réduisant au minimum nécessaire la dose de rayonnement X. Parmi les paramètres influençant la dose d'irradiation reçue par le patient, la longueur du segment lombaire imagé est un élément non négligeable. Actuellement, les examens du rachis lombaire explorent systématiquement l'entièreté du rachis lombaire, de DI2 à SI. Réduire la longueur du segment irradié permettrait de réduire la dose mais entrainerait éventuellement une perte diagnostique dans les territoires non explorés. La question à la base de notre travail est la suivante : « Quel(s) critère(s) permettent) de réduire la longueur de la spire d'irradiation avec la perte diagnostic la plus faible? ».L'hypothèse envisagée était que l'obtention d'un CT lombaire couvrant le segment L3-SI était suffisant dans la population de moins de 60 ans et qu'il était inutile d'irradier les vertèbres LI et L2.Nous avons analysé rétrospectivement les résultats des scanner du rachis lombaire de I 84 patients consécutifs et déterminé la fréquence de compression du sac durai et des racines à chaque niveau discal de LI-L2 à LS-S1. Nous avons ainsi détecté les patients chez qui une atteinte en LI-L2 ou L2-L3 était présente et chez qui l'obtention d'un scanner limité de L3 à SI n'aurait pas permis de détecter ces anomalies. Nous avons comparé les motifs de prescription, les données cliniques et les données anamnestiques entre la population avec anomalie en LI-L3 et celle sans anomalie haute afin de voir s'il était possible de détecter les patients chez qui il aurait été inutile d'explorer LI-L3 avec le rachis (car aucune lésion à ce niveau).A l'analyse des données, il apparait que l'âge du patient était le seul élément permettant de sélectionner prospectivement une population chez qui les lésions discales protrusives sont plus rares en LI-L2 et L2-L3. Dans le groupe de patients âgés de moins de 60 ans, la fréquence de ces lésions était nettement moindre que dans le groupe de patients d'âge supérieur à celui-ci. Aucun autre élément ne permettait de détecter une sous-population qui aurait pu bénéficier d'une acquisition limitée sans perte diagnostique. En conclusion, la réduction de la longueur de la spire d'acquisition chez les patients âgés de moins de 60 ans s'avère une piste raisonnable pour diminuer la dose avec une perte diagnostique théorique réduite. ER -