TY - BOOK ID - 127132924 TI - Le syndrome des jambes sans repos : quel traitement pour quel résultat ? AU - Bombil Vickya Kavira, Lynda AU - Mousset, Benoît AU - UCL.. FASB/FARM - Ecole de pharmacie PY - 2011 PB - Bruxelles: UCL, DB - UniCat KW - Restless Legs Syndrome KW - Pharmaceutical Preparations UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:127132924 AB - Restless legs syndrome (RLS) is a condition which exact cause remains unknown. Genetic predisposition and dopaminergic transmission disorders might account for the idiopathic syndrome. However, the syndrome may be secondary to specific clinical conditions such as iron deficiency, pregnancy, chronic renal failure or peripheral neuropathy. In addition, certain molecules such as dopamine antagonists, antidepressants, caffeine, nicotine and alcohol may exacerbate or cause RLS. The syndrome is characterized by sensorimotor symptoms that can sometimes be painful; they affect lower limbs and are accompanied by an irresistible urge to move the legs. They occur preferentially at rest, are temporarily relieved by movement and worse at night. Restless legs syndrome causes sleep disturbances, is associated with anxiety and depression, and has a negative effect on quality of life. The diagnosis is clinical and treatment regimens are mainly based on the identification of any possible associated condition to distinguish between primary and secondary RLS as well as determining the frequency and the precise nature of the symptoms to help evaluate which drug is worth using. While the secondary forms are corrected by identifying the causal factor, the primary forms are, first, handled by dopaminergic agents, typically L-dopa or agonists such as pramipexole, ropinirole, rotigotine or pergolide. Benzodiazepines are indicated for mild to moderate forms of RLS and can also be used in association with levodopa or other dopaminergic agents for more severe cases. Clonazepam is the most studied and most commonly used. Opioids, which can rapidly cause addiction, are exclusively used for severe and refractory RLS while the antiepileptic drugs are preferentially used for the painful forms of RLS. Since there is no effective treatment known for RLS, further research on this disease is crucial Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une affection dont l’étiologie exacte reste inconnue. Des prédispositions génétiques ainsi qu’un trouble de la transmission dopaminergique au niveau central sont les hypothèses du syndrome idiopathique. Toutefois, le syndrome peut être secondaire à des conditions cliniques spécifiques telles que la déficience ferrique, la grossesse, l’insuffisance rénale chronique ou la neuropathie périphérique. En outre, certaines molécules peuvent exacerber ou provoquer un SJSR; les antagonistes dopaminergiques, les antidépresseurs, la caféine, la nicotine et l’alcool. Le syndrome se manifeste par des symptômes sensorimoteurs parfois douloureux qui touchent préférentiellement les membres inférieurs, s’accompagnant d’un besoin irrésistible de bouger les jambes. ils surviennent préférentiellement au repos, sont temporairement soulagés par le mouvement et majorés la nuit. Ces manifestations amènent des perturbations importantes du sommeil nocturne entraînant de ce fait une somnolence diurne excessive et des troubles fonctionnels parfois sévères. Le diagnostic se fait uniquement grâce à l’interrogatoire clinique du patient. Les schémas de traitement reposent essentiellement sur l’identification d’une éventuelle pathologie sous-jacente associée permettant de faire la distinction entre SJSR primaire ou secondaire et la détermination de la fréquence ainsi que la qualité des symptômes pour guider le choix du médicament. Alors que les formes secondaires sont corrigées par identification du facteur causal, les formes primaires sont, en premier lieu, prises en charge par un traitement à visée dopaminergique, typiquement la L-Dopa, ou les agonistes tels que le pramipexole, le ropinirole, la rotigotine ou le pergolide. Les benzodiazépines sont indiquées pour les atteintes légères à modérées ou alors en concomitance avec la lévodopa ou les autres agents dopaminergiques pour les cas plus sévères. Le clonazépam est la benzodiazépine la plus étudiée et la plus couramment utilisée. Les opioïdes, auxquels l’accoutumance peut être rapide, sont réservés aux formes sévères et réfractaires tandis que les antiépileptiques conviennent préférentiellement aux formes douloureuses du syndrome. Comme il n’existe aucun traitement du SJSR efficace pour tous, la poursuite des recherches sur cette affection est capitale ER -