TY - BOOK ID - 127066246 TI - Diagnostic communautaire dans une démarche de promotion de la santé à l’école auprès des enseignants d’une école secondaire de Bruxelles AU - Walraedt, Catherine AU - D'Hoore, William AU - UCL.. FSP - Faculté de santé publique PY - 2010 PB - Bruxelles: UCL, DB - UniCat KW - Health Promotion KW - Schools KW - Faculty KW - School Health Services - Belgium KW - Resilience, Pyschological UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:127066246 AB - En Belgique, la médecine scolaire, compétente depuis 1964, collabore avec les écoles pour promouvoir la santé des élèves. Celle-ci a comme missions essentiellement, de dépister les déficiences physiques et mentales des élèves, ainsi que d’établir des mesures de préventions contre les maladies transmissibles.
Depuis 2001, avec la réforme de l’Inspection Médicale Scolaire (IMS), la médecine scolaire, appelée maintenant « Promotion de la Santé à l’Ecole » ou service PSE », élargit les missions des anciens IMS pour rendre le système plus efficace en favorisant une approche plus large de la santé. A travers ce décret, la Communauté française veut inciter à l’amélioration de la qualité de vie et du bien—être à l’école.
Les missions des services PSE consistent donc, outre les bilans de santé, les séances de vaccination, les dépistages et les recueils de données épidémiologiques, en l’organisation de programme de promotion de la santé et de promotion d’un environnement scolaire favorable à la santé. Ce mémoire s’inscrit dans cette nouvelle mission accordée au Centre de Promotion de la Santé.
« Si parfois la multitude de ces projets a manqué de cohérence et d’inscription dans le durée, la Gouvernement de la Communauté française affiche aujourd’hui une volonté de leur rendre ces qualités à travers la proposition d’une politique positive. Celle-ci fixe des balises mais favorise l’émergence d’initiatives locales, chaque école étant inscrite dans une culture et un tissu social particulier. »
Une étude réalisée sur la résilience a porté sur des jeunes ayant subi des traumatismes important (pauvreté, abus, parents schizophrènes ou alcooliques …). Ceux-ci étaient plus à risque que leur homologues non soumis à ces traumatismes, de développer des problèmes similaires à ceux présentés par leurs parents. Cependant la majorité d’entre eux sont devenus des adultes « sains » et compétents. Outre des caractéristiques personnelles favorisant cette évolution positive, deux facteurs étaient protecteurs : la famille, l’école ou la communauté chez qui le jeune avait été placé.
Cette recherche sous-entend que le soutien des membres d’une famille et la bienveillance des professeurs ainsi que des amis peuvent avoir un impact positif sur la vie de ces jeunes.
Les travaux réalisés sur la résilience indiquent que c’est souvent un enseignant qui joue un rôle positif pour un enfant ou un adolescent en difficulté.
En créant de multiples opportunités aux jeunes de participer à la vie de l’établissement scolaire, les écoles ciblent un besoin fondamental de l’humain qui est d’être engagé dans un « contrat », d’avoir le sentiment « d’appartenir à » et d’avoir un contrôle sur sa propre vie.
Nos autres années de travail au Centre de Promotion de la Santé de l’Ecole d’Ixelles nous ont permis d’aller à la rencontre des élèves et des enseignants d’une école secondaire technique et professionnelle à discrimination positive. En tant qu’infirmières, nous sommes confrontées à des problèmes divers concernant la santé psycho-médico-sociale des jeunes.
Le but des visites médicales est de détecter des problèmes mais aussi d’établir un dialogue avec l’adolescent sur sa santé et sa vie scolaire. Bien souvent, les observations faites lors de ces visites nous amènent à revoir les élèves au sein de l’école afin de tenter de trouver des solutions avec eux. Nous constatons que beaucoup d’entre eux voudraient agir, mais ne trouvent pas toujours la force ni la motivation de changer la situation.
Toute la question réside dans les rapports que nous, infirmières en promotion de la santé, allons entretenir avec l’école et ses acteurs, dans nos modes d’implication et d’intervention. Ne pourrions-nous pas trouver ensemble, nous, professionnelles de la santé et les enseignants, une façon d’aborder la santé des jeunes au sein de l’école pour permettre aux élèves d’être responsables de leur propre corps et d’opter pour un mode de vie respectueux d’eux-mêmes ?
Les question de recherches sont les suivantes :
- Quelles représentations les enseignants ont-ils de la promotion de la santé ?
- Quels sont les facteurs personnels et institutionnels qui encouragent ou empêchent les enseignants de s’impliquer dans un projet commun pour promouvoir la santé des élèves ? ER -