TY - BOOK ID - 126958810 TI - Le dépistage néonatal de la surdité : comparaison de la situation en Belgique francophone et dans les régions limitrophes, études des enjeux diagnostiques, relationnels et éthiques AU - Nadin, Julie AU - Roegiers, Luc AU - Dagneaux, Isabelle AU - UCL.. MEDE - Faculté de médecine et de médecine dentaire PY - 2016 PB - Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire, DB - UniCat KW - Deafness KW - Neonatal Screening UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:126958810 AB - Le dépistage de la surdité est en réalisé systématiquement en néo-natalité depuis 2006 en Fédération Wallonie Bruxelles. Le mémoire porte sur l’intérêt et l’impact de celui-ci. Un état des lieux de la manière dont est réalisée le dépistage en Fédération Wallonie Bruxelles, en Flandre et au Luxembourg nous a permis de pouvoir comparer les différentes techniques et de timing de dépistage. Une recherche dans la littérature permet de relever les principaux arguments qui poussent au dépistage de la surdité et les recommandations : un dépistage avant 3 mois, un diagnostic avant 6 mois, et un traitement avant 9 mois. Nous détaillerons brièvement le personnel en charge de test, la confirmation du diagnostic ainsi que la prise en charge médicale et paramédicale de la surdité. Dans un deuxième temps, différentes caractéristiques de dépistage organisées dans les deux régions belges ont été comparées : couverture, sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et « perdus de vue ». Sont également relevés différents facteurs qui influencent le dépistage tel que la sortie précoce de la maternité et l’organisation du suivi post-natal par l’ONE. La référence au critère d’un test de dépistage défini par l’OMS, permette de mieux cibler les points qui sont sujets à discussion. Concernant le dépistage néonatal de la surdité : un traitement bien défini, un test fiable bien toléré ; un acte unique. Seront mis également en évidence les risques du dépistage sur le lien mère nouveau-né. Cet acte a des conséquences psychologiques à prendre en compte, qui peuvent être atténuées avec un test à 4 semaines plutôt qu’à trois jours de vie. Un rapide survol de la question éthique soulevée par l’implant cochléaire sera également réalisé. En terminant ce travail, nous nous rendons compte que le dépistage, bien qu’anodin sur le plan physique ne l’est pas autant sur le plan psychologique et qu’il existe un test qui semble moins préjudiciable en Flandre mais dans la mise en place semble difficile en Fédération Wallonie Bruxelles. La solution dont nous disposons à l’heure actuelle n’est pas la meilleure mais peut-être la moins mauvaise au vu des moyens disponibles. Hearing screening is systematically released in neonatal since 2006 in the Wallonia-Brussels. This thesis focuses on its interest and its impact.An overview of how testing is done in Wallonia-Brussels, Flanders, France and Luxembourg gave us the opportunity to compare different techniques and timings of screening.First, main arguments listed in scientific literature lead into recommendations of a hearing screening: screening in first three months, diagnosis before six months and treatment before nine months. We will briefly detail the staff in charge of the test, the confirmation of the diagnosis, and the medical and paramedical deafness support.Secondly, different characteristics of screenings organized in the two Belgian regions were compared: cover, sensitivity, specificity, positive predictive value, and lost sight of patients. We also identified various factors influencing screening such as early discharge from hospital and the organization of post-natal monitoring by ONE (Office de la Naissance et de l’ Enfance). We used criteria of a defined WHO (World Health Organization) screening test as reference in targeting points that are subject to discussion regarding neonatal hearing screening: a well defined process; reliable and well tolerated test; a single act.We will also highlight the risks of screening on the mother-newborn link. This act has psychological consequences to be considered, which can be alleviated with a test performed at four weeks rather than three days of life. A quick review of the ethical issues raised by the cochlear implant will be added.ln closing this work, we realize screening, although physically harmless, can be quite stressful on a psychological level. While there is a test in Flanders looking less harmful, its implementation in Wallonia Brussels seems difficult. The presenting solution we have is not the best, but it might be the most appropriate, given the available resources. ER -