TY - BOOK ID - 126948551 TI - Etude d'implantation du système SAPI, Score des activités et des pathologies en soins intensifs, comme outil d'évaluation de la charge de travail dans une unité de soins intensifs médicochirurgicale AU - Benoît, Laurent AU - D'Hoore, William AU - UCL.. MD/ESP/HOSP - Unité des sciences hospitalières PY - 2006 PB - Bruxelles: UCL, DB - UniCat KW - Intensive Care KW - Nursing Care KW - Workload UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:126948551 AB - Le secteur des soins de santé en Belgique fait face à différents problèmes : restriction budgétaire, pénurie de personnel tant médical qu’infirmier, population vieillissante et augmentation des coûts qui y sont liés.
Si de façon globale la situation touche tout l’hôpital, il en est de même des unités de soins intensifs où l’utilisation de techniques lourdes et aigües, de personnel hautement qualifié mais aussi de patients atteints de pathologies mises à disposition et donc à trouver un juste équilibre entre l’offre en soins et la demande en soins.
Si pour tout un chacun il paraît normal d’amener l’offre en soins au niveau des soins requis, il faudrait pour autant que ces charges en soins soient correctement mesurées, afin d’assurer un juste financement des moyens mis en œuvre (matériel de haute technologie, personnel qualifié en nombre).
C’est l’objet du S.A.P.I ou Score des activités et des pathologies en soins intensifs. Issu de la thèse de doctorat de Dr. Hanique, ce score se targue d’être à la fois un outil de mesure spécifique aux soins intensifs de la charge de travail et à la fois de la gravité médicale.
S’il a fait l’objet au niveau des patients pour valider son élaboration, il n’en demeure pas moins que pour mesurer au mieux l’activité d’une unité, il faut une complète adhésion des acteurs de terrain pour s’assurer un enregistrement correct des données au sein de la grille S.A.P.I. et une implication maximale de l’équipe permettant ainsi une analyse de leur propre activité.
Actuellement, le S.A.P.I. n’a pas encore été appliqué au sein d’une unité de soins intensifs, c’est ce que nous nous proposons de réaliser pour une étude d’implantation.
Cette étude d’implantation n’aura pas pour but de valider le S.A.P.I. ou de le critiquer, en le comparant avec d’autres outils de mesure de la charge de travail ou de gravité médicale, mais bien de vérifier si celui-ci est un bon outil d’évaluation et par la même permettre une bonne implantation.
C’est pourquoi, nous ne nous attarderons pas sur les outils de mesure de la charge de travail et de gravité existant, mais nous prendrons le temps d’expliquer le S.A.P.I., son histoire, son élaboration, ses deux composantes que sont le S.A.P.I.-SEVERITE et le S.A.P.I.-ACTIVITE.
Enfin, pour qu’il soit considéré comme un bon outil il faudrait qu’il rencontre les critères comme l’acceptabilité, la convivialité, la fiabilité, la validité.
Cette étude se fera au sein de l’unité de soins intensifs de l’hôpital d’Ixelles et se déroulera sur deux mois. Elle inclura tous les patients durant cette période. Au terme de celle-ci, une réunion de service sera mise en place afin de confronter les idées de l’équipe infirmière sur la période d’implantation et leur ressenti par rapport au S.A.P.I.
Par son caractère non obligatoire, l’étude d’implantation au sein de l’unité de soins intensifs de l’hôpital d’Ixelles devra obtenir l’acceptation de toute l’équipe.
Les limites de temps ne pourront permettre de se servir du S.A.P.I. pour distribuer le travail entre les infirmières. De même, les scores ne seront pas calculer par l’équipe de nuit pour être disponible pour l’équipe de jour.
Les limites dans l’espace sont celles imposée par l’unité elle-même qui n’est pas celle de mon lieu de travail, nous serons donc tributaires de leur mode de fonctionnement, de l’équipe ou problème pouvant survenir.
Nous espérons surmonter ces difficultés par une bonne collaboration entre l’infirmier en chef et moi-même, par une période de formation avant l’implantation, mais aussi et surtout par un passage régulier dans le service pendant la période d’implantation afin de répondre au mieux aux questions du personnel, ou de résoudre un problème éventuel.
Nous pensons réussir cette démarche en nous basant sur le sentiment d’avoir avec le S.A.P.I. un outil simple et plein d’avenir. ER -