TY - BOOK ID - 126782853 TI - Comparaison entre le curetage et la résection transhystéroscopique das la prise en charge des fausses couches non expulsées et des restes post fausses couches et post partum : étude rétrospective AU - de Codt, Matthieu AU - Luyckx, promoteur AU - Bernard, Pierre AU - UCL.. MEDE - Faculté de médecine et de médecine dentaire PY - 2017 PB - Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire, DB - UniCat KW - Curettage KW - Abortion, Spontaneous KW - Retrospective Studies UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:126782853 AB - Introduction: Approximately 10-20% of first trimester pregnancies end up in a spontaneous miscarriage. ln some cases, the product of conception remains either in full or in part in the uterine cavity and is called « Retained product of conception » (RPOC). They are classically managed using three different methods: expectant care, drug-based management and dilation and curettage (D&C). The patient generally considers the miscarriage as a failure and usually wants to get pregnant soon after this episode. Hence the importance of preserving the fertility and especially the integrity of the endometrium. Therefore, the Cliniques Universitaires Saint Luc (CUSL) developed a fourth evacuation method: the transhysteroscopic resection of the residual trophoblastic tissue (HsR). lt presents four theoretical benefits : to work exclusively on the site of embryological implantation, to control the depth of the resection, to visualize well the completeness of the resection, and potentially identify a intrauterine pathology as the underlying cause of the miscarriage. Study objective: To compare fertility after ultrasound-guided dilation and curettage with fertility after hysteroscopic resection of the miscarriage product. The secondary aims are intra- and post-operative complications of these two techniques. Design : Retrospective cohort study in two departments of the CUSL having a systematically different management of the RPOC. Results: Between 2010 and 2014, 229 patients in the D&C group and 244 in the HsR group were respectively managed in the obstetrics and gynecology departments of the CUSL for incomplete miscarriage, delayed miscarriage and retained placental tissue. The intraoperative complications are low and comparable in both groups. The trophoblastic remnants and intrauterine adhesions are also equal in both groups. Please note that a postoperative follow-up by hysteroscopy or ultrasound has only been performed in case of either suspected intrauterine adhesions or of trophoblastic remnants. Ln terms of future pregnancies, there is no significant difference between the two groups amongst women who desired to get pregnant again. However, patients who had an interrupted pregnancy came from two different group populations ; indeed, 59% of the patients in the HsR group are followed in IVF (ln Vitro Fertilization) versus 5% in the D&C group. If the pregnancy has been assisted by IVF and a following IVF is necessary, then the patients who underwent HsR have 30% chance more to get pregnant 6 months after their intervention in comparison to the patients who underwent D&C. ln addition, the multivariate analysis adjusted to the IVF variable shows a significant difference in favor of the HsR group. Note the loss of the significant difference after six months due to the considerable amount of patients lost to follow up. No conclusion can be made on the incomplete miscarriage group due to its little number of patients and inhomogeneity. Conclusion : Operative hysteroscopy is an interesting alternative for the primary management of delayed miscarriages, described for the first time in this paper. lt seems to allow more patients to get pregnant after the intervention by being less traumatic to the endometrium. Introduction : Les fausses couches spontanées du premier trimestre compliquent 10- 20% des grossesses. Dans certains cas, le produit de conception persiste en totalité ou en partie dans la cavité utérine, on parle alors de RPOC (« Retained product of conception »). Leur prise en charge est classiquement décrite de trois manières différentes : l'expectative simple, la méthode médicamenteuse et la dilatation et curetage (D/C). Etant donné que la patiente vit le plus souvent sa fausse couche comme un échec et qu'elle désire fréquemment être enceinte après cet épisode, il est primordial de penser lors de sa prise en charge à la préservation de la fertilité et notamment à l'intégrité de son endomètre. C'est pour satisfaire cet impératif que s'est développée aux Cliniques Universitaires Saint Luc (CUSL) une quatrième technique évacuatrice : la résection transhystéroscopique du produit de fausse couche (HsR). Son intérêt (au moins théorique) est de travailler uniquement sur la zone d'implantation de l'embryon et d'avoir un bon contrôle à ce niveau de la profondeur de résection, d'avoir une bonne visualisation du caractère complet de la résection et éventuellement de détecter une pathologie endo-utérine constituant parfois l'étiologie de la fausse couche.Objectifs de l'étude : Comparaison de la fertilité post dilatation et curetage échoguidé à celle suivant la résection transhystéroscopique du produit de fausse couche. Les objectifs secondaires de cette étude concernent les complications per et post opératoires relatives aux deux techniques chirurgicales.Design : Etude de cohorte rétrospective dans deux services des CUSL ayant une attitude systématiquement différente pour la prise en charge des RPOC.Résultats : 229 patientes dans le groupe D/C et 244 dans le groupe HsR ont été respectivement prises en charge dans les services d'obstétrique et de gynécologie des CUSL entre 2010 et 2014 pour des fausses couches incomplètes, des grossesses arrêtées et des restes post-partum. Le taux de complications peropératoires est faible et comparable dans les deux groupes. Les restes post évacuation et les taux de synéchies sont également similaires dans les deux groupes, notons cependant qu'un suivi post-opératoire par hystéroscopie ou échographie n'a été effectué qu'en présence de suspicion respectivement de synéchie ou de restes persistants. En terme de grossesse future il n'y a pas de différence significative entre les deux groupes sur toute la cohorte des patientes qui désiraient encore être enceinte. Cependant, les patientes ayant une grossesse arrêtée proviennent de populations très différentes; en effet 59% des patientes du groupe HsR sont des patientes venant de la FIV contre 5% dans le groupe D/C. Si la grossesse avait été obtenue par FIV et qu'une nouvelle FIV était nécessaire, les patientes post HsR ont 30% de chances supplémentaires d'être enceinte à 6 mois par rapport au groupe D/C, et l'analyse multivariée ajustée à la variable FIV montre une différence significative en faveur du groupe HsR. Notons qu'on perd le caractère significatif après 6 mois vu le nombre important de patientes perdues de vue. Pour le groupe fausse couche incomplète, il nous est impossible de tirer une conclusion vu le petit nombre de patientes et l'inhomogénéité du groupe.Conclusion : L'hystéroscopie opératoire est une alternative intéressante pour la prise en charge primaire des grossesses arrêtées, décrite pour la première fois dans ce travail. Il semblerait qu'étant moins agressive sur l'endomètre, elle permettrait à davantage de patientes d'obtenir une grossesse. ER -