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Cet ouvrage montre La Fontaine sous des aspects très variés. La découverte la plus importante et la plus inattendue reste la coexistence (la dualité) de l’éloge et du blâme, son contraire. Ce dédoublement paradoxal relève de la morale. L’auteur de ce recueil s'est spécialisé de longue date dans les recherches sur ce fabuliste.
La Fontaine, Jean de --- La Fontaine --- La Fontaine, Jean de, --- Criticism and interpretation. --- La Fontaine, Jean de. --- La Fontaine. --- La Fontaine, Jean de - 1621-1695 --- La Fontaine, Jean de 1621-1695
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"La cigale ayant chanté / Tout l'été, / Se trouva fort dépourvue / Quand la bise fut venue. [...]" : enseignée, récitée, illustrée, chantée, "La cigale et la fourmi" continue de hanter la mémoire collective au point que, comme d'autres pièces du recueil, cette fable est devenue un véritable mythe littéraire. Or, malgré son apparente transparence, le récit a suscité des interprétations multiples, selon que l'on se sent plutôt fourmi ou plutôt cigale. Reprenant le dossier depuis l'Antiquité (Esope), cet ouvrage montre de quelle façon, malgré de nombreuses critiques - Rousseau au nom de l'enfant, F. Mistral au nom de la culture provençale, les naturalistes au nom de la science -, le texte a inspiré jusqu'à nos jours les écrivains, les illustrateurs et les réalisateurs de dessins animés.
Fables, French --- Fables françaises --- La Fontaine, Jean de, --- Collinet, Jean Pierre --- Littérature française --- Histoire et critique --- La Fontaine, Jean de (1621-1695) --- Influence --- Fables françaises --- Histoire et critique.
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Tome I : Les six pièces de Racine que contient ce volume forment le premier versant de l'œuvre, celui de la prodigieuse et presque immédiate ascension d'un écrivain vers la perfection de son art. Racine a vingt-cinq ans lorsqu'il fait représenter La Thébaïde par la troupe de Molière. L'auteur de Britannicus et de Bérénice est un homme de trente ans qui a su trouver dans la simplicité du drame et la pureté mélodieuse de la langue le moyen d'exprimer la vérité de l'émotion tragique, la douleur ou la cruauté de la passion : dès Andromaque, « tout est dans l'âme », « rien que dans l'âme », et dans le chant. Tome II : Une nouvelle édition de Racine, qui ne veut pas sacrifier à la mode, mais présenter un Racine vrai. On disserte trop sur Racine. Une cure d'amaigrissement, qui le ramène aux seules (et trop rares) données positives que l'on connaisse sur lui, reste le seul moyen de relancer la recherche sur des bases moins incertaines que le structuralisme, la sociologie ou la psychanalyse. L'art racinien séduit pas sa discrétion. Il faut, pour le présenter, commencer par se mettre au diapason.
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Bossuet, Jacques Bénigne (1627-1704) --- Prédication --- France --- Bossuet, Jacques Bénigne (1627-1704) --- Prédication --- France --- 17e siècle
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Au printemps de 1671, Mme de Sévigné et La Rochefoucauld apprennent par cœur « Le Singe et le Chat ». La Fontaine a presque cinquante ans ; la gloire lui est désormais acquise. Aujourd'hui, La Fontaine a quatre cents ans, et l'on en oublierait presque ce que sa gloire, décuplée par les siècles, a de surprenant.Né en 1621, longtemps « garçon de belles lettres », La Fontaine s'est d'abord contenté de vivre - « Ne point errer est au-dessus de mes forces » - , et de lire. Malherbe et les Anciens, Rabelais et Marot aussi. Il attendra le milieu du Grand Siècle pour commencer à écrire. À la chute de Fouquet (1661), son protecteur, il n'a presque rien publié. Mais bientôt viennent les Contes licencieux et surtout, à partir de 1668, les Fables choisies mises en vers. Le dessein était apparemment modeste : prélever des fables dans un vaste fonds, essentiellement antique (Ésope et Phèdre) pour les offrir au public français. Or, si l'épopée et la tragédie n'étaient pas dénuées de prestige, si le roman même permettait de se forger une réputation, traduire et mettre en vers des fables n'était assurément pas le plus court chemin vers l'immortalité littéraire.La Fontaine est du côté des Anciens. Pourtant en quête « du nouveau », il revendique une imitation « sans esclavage », et, se gardant de toute affectation, invente un art d'une évidence (apparemment) naturelle : le travail semble invisible dans les Fables (il est vrai qu'aucun brouillon ne nous en est parvenu). Le secret de leur modernité ? Peut-être la pensée mobile du monde qui s'y déploie. Plutôt que d'imposer ses vues sur la nature humaine à la façon d'un moraliste, La Fontaine propose « une ample comédie à cent actes divers », ou encore un « tableau où chacun de nous se trouve dépeint ». La sagesse à l'œuvre dans les Fables n'est pas le produit de quelque transcendance: elle se déduit des dialogues, des actions et des passions des personnages, placés parmi les choses terrestres. De là sans doute une fascinante et inépuisable profondeur. « Non seulement il a inventé le genre de poésie où il s'est appliqué, mais il l'a porté à sa dernière perfection », dira de lui Charles Perrault, qui notait - et le constat demeure valable - combien les Fables plaisaient à tout le monde, tant aux « enjoués » qu'aux « sérieux », tant aux vieillards qu'aux enfants.Le texte intégral des Fables est ici accompagné d'illustrations de Grandville. C'est la première fois que se trouvent ainsi réunies toutes ses gravures (une par fable) publiées en 1837 et 1840, et une importante sélection de ses dessins, qui nous plongent dans l'atelier de l'artiste.Ses essais, tâtonnements et repentirs dévoilent le jeu entre représentation animale et représentation humaine des personnages. Baudelaire disait de Grandville qu'il l'effrayait plus qu'il ne le divertissait. Effrayante parfois, c'est vrai, drolatique souvent, pétrie de ses fantasmes et de ses hantises, la mise en image des Fables de La Fontaine par Grandville constitue un chef-d'œuvre de l'illustration.
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