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Age distribution (Demography) --- Baby boom generation --- Aging --- Older people --- Retirement income --- Population forecasting --- Fiscal policy --- Economic forecasting --- Répartition par âge (Démographie) --- Génération du baby-boom --- Vieillissement --- Personnes âgées --- Revenu de retraite --- Prévision démographique --- Politique fiscale --- Prévision économique --- Economic aspects --- Government policy --- Aspect économique --- Politique gouvernementale --- United States --- Etats-Unis --- Population --- Répartition par âge (Démographie) --- Génération du baby-boom --- Personnes âgées --- Prévision démographique --- Prévision économique --- Aspect économique --- Vieillissement de la population --- Économie politique --- Prévision --- PREVISIONS DEMOGRAPHIQUES --- PREVISION ECONOMIQUE --- RETRAITES --- GENERATION DU BABY-BOOM --- DEMOGRAPHIE --- PERSONNES AGEES --- POLITIQUE FISCALE --- ETATS-UNIS --- REVENUS --- ETAT-UNIS --- POPULATION --- CROISSANCE. --- VIEILLISSEMENT --- ASPECT ECONOMIQUE --- POLITIQUE PUBLIQUE

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Jon Banks est un psychiatre ambitieux. Quand une jeune femme, Emilie, le consulte pour dépression, il lui prescrit un nouveau médicament. Lorsque la police trouve Emilie couverte de sang, un couteau à la main, le cadavre de son mari à ses pieds, sans aucun souvenir de ce qui s’est passé, la réputation du docteur Banks est compromise… Avant de faire un long break (comme il l'a à nouveau confirmé lors de sa conférence de presse à la Berlinale), Steven Soderbergh a souhaité réaliser quelques films fun. Une approche décomplexée qui fait du bien à son cinéma? On préfère en tout cas le récent Magic Mike ou ces Effets secondaires à une bonne partie des expériences loupées de la décennie passée. Effets secondaires a beau parler, en petit sous-texte, de l'industrie pharmaceutique, on est loin du sérieux d'un film tel que Traffic qui traitait du trafic de drogues. L'intérêt ici semble plutôt se situer du côté du thriller ludique, de la mécanique à frissons et surprises. Et ça marche, en général. Il y a des outrances qu'on ne dévoilera pas dans Effets secondaires, et celles-ci lorgnent souvent du côté des thrillers pulpeux de Brian de Palma. Mais il y a une différence majeure entre De Palma et Soderbergh. Le premier, même en filmant la situation la plus alambiquée, croit toujours en ses personnages. Sa mise en scène exacerbe les sentiments, grandit ses héros, il y a quelque chose qui palpite dans ce cinéma. Soderbergh semble croire davantage au jeu lui-même plus qu'à ses acteurs, certaines scènes se voilent presque d'une ironie distancée. Là où les meilleurs thrillers de De Palma renversent, celui de Soderbergh divertit solidement. Mais le divertissement est diablement soigné. Mise en scène inventive, photo envoûtante, musique qui accompagne au mieux les dédales mentaux de l'héroïne (composée par un Thomas Newman qui, pour une fois, ne se caricature pas), Effets secondaires est un vrai plaisir. L'écriture n'est pas dénuée d'ambition avec ce glissement de points de vue, comme si plusieurs films étaient imbriqués en un seul. Plus que Jude Law (épais) ou Rooney Mara (lookée comme… Noomi Rapace - ironie), on remarque surtout le second rôle de Catherine Zeta-Jones qui est un plaisir coupable à lui tout seul, ou le contre-emploi de Vinessa Shaw, enfin sortie de ses rôles de femme-victime. L'ambition générale aurait pu, cela dit, viser encore plus haut. Le scénario demande des sauts de foi, et le générique de début (sorte de berceuse sur des immeubles cachant leurs secrets) évoquait presque Rosemary's Baby. Soderbergh n'atteint pas le même trouble mais réussit plutôt ce qui devrait être son dernier long métrage avant un moment.