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Les premiers films Pathé aux écrans numériques, la marionnette a connu une vie filmique à éclipses, surgissant soudain et par éclats chez les plus grands, de Chaplin à Roberto Benigni, de Renoir et Bergman à Spielberg, Kitano et Tim Burton. Longtemps confinée dans l'animation, elle connaît aujourd'hui un spectaculaire retour sur les écrans du monde entier. Plus subversive que mélancolique, elle est cette créature double qui ne cesse de se libérer des liens qui l'assujettissent, dans le mutisme et l'humiliation, au Montreur ventriloque, au Père, au DeusiDiabolus ex machina. Elle est au cinéaste, à l'acteur, au spectateur ce que le Sphinx est à Œdipe : riche d'une vie sauvage, obscène, archaïque à laquelle il leur faut un temps se confronter. A travers ces corps de frontière en constantes mutations, les miroirs grossissants du cinéma nous renvoient les images libératrices d'une modernité en travail, entre retours à l'enfance, métamorphoses burlesques et passages vers d'inquiétantes ou sublimes étrangetés. Pour sortir de l'ombre la vie filmique des marionnettes, Laurence Schifano, Professeur d'Études cinématographiques à l'Université Paris 10, a rassemblé ici des historiens et des chercheurs dont les domaines de recherche se situent aux confins de la psychanalyse, de la littérature, du théâtre et du cinéma.
Puppets --- Animation (Cinematography) --- Marionnettes au cinéma --- Animation (Cinéma) --- In motion pictures --- Marionnettes au cinéma. --- Music, Dance, Drama & Film --- Film --- Marionnettes au cinéma --- Animation (Cinéma) --- Marionnettes au cinéma. --- marionnettes --- adaptation cinématographique --- cinéma d'animation --- Marionnettes --- Au cinéma
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Aucun autre siècle n'a autant inspiré grand comme petit écran, de l'époque des Frères Lumière à celle de Kubrick, Benoît Jacquot et Sofia Coppola. Grand inventeur de dispositifs techniques produisant des images animées, le dix-huitième siècle est l'ancêtre en ligne directe du cinématographe.Opérer, par le cinéma, une autre approche du siècle des Lumières, tel est l'objet de cet ouvrage. Aux côtés des spécialistes des médias, de la littérature et de l'histoire culturelle, des practiciens examinent un rapport à la fois mémoriel, imaginaire et historique avec le passé. Au fonds naturel des adaptations en costumes et décors d'époque vient s'ajouter une constellation de films indirectement imprégnés d'un certain esprit des Lumières, qui participent pleinement d'un imaginaire collectif construit au présent et relevant d'un processus plus large d'actualisation.L'Ecran des Lumières dessine un champ d'étude neuf ou les investigations culturelles, esthétiques et historiques se combinent dans une visée a la fois scientifique et créatrice qui reste aujourd'hui ouverte.
Film --- Literature --- anno 1700-1799 --- History in motion pictures. --- Eighteenth century --- Film adaptations. --- Literature, Modern --- Historical films --- Histoire au cinéma --- Dix-huitième siècle --- Adaptations cinématographiques --- Littérature --- Films historiques --- Film and video adaptations --- History and criticism. --- Adaptations cinématographiques et télévisées --- Histoire et critique --- History in motion pictures --- Film adaptations --- History, Modern --- History and criticism --- Histoire au cinéma --- Dix-huitième siècle --- Adaptations cinématographiques --- Littérature --- Adaptations cinématographiques et télévisées --- World history --- Motion pictures --- Adaptations, Film --- Books, Filmed --- Filmed books --- Films from books --- Motion picture adaptations --- Adaptations --- Film and video adaptations. --- Literature, Modern - 18th century --- History, Modern - 18th century --- Historical films - History and criticism
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Motion picture plays --- Film criticism --- Scénarios de cinéma --- Critique cinématographique --- Technique --- Vanoye, Francis --- Vanoye, Francis.
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82:791.43 --- 82-2 --- 82-2 Toneel. Drama --- Toneel. Drama --- 82:791.43 Literatuur en film --- Literatuur en film --- Law of civil procedure --- Film --- Theatrical science
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D’où viennent les zombies ? Ou plutôt d’où reviennent-ils ? À cette question répond une investigation en forme de traversée de l’imaginaire scientifique et artistique du corps humain, de la Renaissance à nos jours. En contrechamp des films qui ont illustré le genre, d’insolites et fascinantes figures se succèdent : les écorchés du De Humani Corporis Fabrica de Vésale (1543), les « corps sans organes » de Deleuze et Guattari, les variations techniques sur l’homme mécanique, des automates de Vaucanson aux pensionnaires sous hypnose de Charcot. Un tel montage fait apparaître, entre les cabinets de curiosités d’hier et les macabres fantaisies zombie d’aujourd’hui, entre les spéculations de la culture savante et les fictions filmiques, de troublants et vivants échos. Et si la mélancolie des motifs funèbres et des Vanités a bien sa place dans cette fable anthropologique et esthétique, la tonalité qui s’en dégage est à l’opposé : rarement ouvrage érudit aura été comme celui-ci soulevé par une écriture aussi limpide et jubilatoire pour dire l’avènement moderne des morts-vivants.
Film Radio Television --- Literature (General) --- cinéma --- zombie --- imaginaire --- homme mécanique --- hypnose --- cabinet de curiosité --- motif funèbre --- mort-vivant --- dissection
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Motion picture producers and directors --- Biography --- Visconti, Luchino, --- Italian cinema films --- Directing --- Visconti, Luchino, 1906-1976
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Du dispositif clinique de Léonce Perret dans Les Mystères des Roches de Kador (1913) aux labyrinthes lynchiens d’Inland Empire (2006), de secrètes résonances relient des films que tout, de leur régime d’images à leur forme de récit ou à leur inscription culturelle, contribue à éloigner. Ils se nourrissent pourtant d’une même énergie créatrice en puisant, selon des modalités et un travail très différents, aux puissantes fantasmagories du rêve. On pourrait croire que l’essentiel a été dit, et bien dit, des liens rhétoriques et poétiques que le cinéma entretient avec l’onirisme et ses territoires mitoyens – fantasmes, hallucinations, images obsédantes, effets hypnotiques -, alors même que des approches nouvelles font retour aujourd’hui – notamment sur le freudisme – pour inventer et proposer des voies et des concepts inédits à la mesure d’un champ créatif et théorique en constante mutation. Autour du prisme du rêve, vu comme trompe-l’œil et simulacre ou comme expérience poétique et figurale, c’est donc l’horizon le plus avancé des études filmiques qui se dessine ici. L’entretien final de Marie Martin et Raymond Bellour inscrit ce recueil dans la perspective qui est la sienne : questionner le rêve « aux fins d’une histoire de la théorie du cinéma », histoire inséparable de celle de la création contemporaine, sur fond d’orage, de métamorphoses et d’inquiétante étrangeté…
Film Radio Television --- rêve --- cinéma --- esthétique
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Architectures grandioses, expositions médiatisées à outrance et instituées en rituels saisonniers, le musée est aujourd’hui investi d’une attractivité touristique et d’une charge patrimoniale, politique, symbolique sans précédent. Ce qui s’y monnaye est-il cette « monnaie de l’absolu » dont André Malraux célébra l’universalité ? L’interrogation court tout au long de cet ouvrage qui choisit le prisme du cinéma de fiction pour revisiter le musée, dans ses missions et mythologies traditionnelles mais aussi dans ses coulisses et sa violence. Au final, les intrigues muséales tramées entre autres par Michael Curtiz, Tsai Ming-liang, Jean- Luc Godard, les frères Quay, Sanjay Gadhvi, Marco Bellocchio ou Charles Crichton sondent notre rapport fétichiste à l’œuvre d’art et notre regard sur le patrimoine. À travers des analyses subtiles et décapantes, muséologues, historiens de l’art et du cinéma nouent un dialogue qui atteste la puissance discursive de la fiction. Il en naît aussi une éclatante relance théorique sur les fonctions du musée, sur les valeurs qui s’y transmettent, s’y échangent, s’y révisent et s’y réinventent.
Museums in motion pictures --- Museums and motion pictures --- Motion pictures --- Plots, themes, etc. --- Musées --- Cinéma --- Au cinéma --- Thèmes, motifs --- Musées -- Au cinéma --- Au cinéma. --- Art --- Film Radio Television --- architecture --- histoire de l’art --- cinéma --- muséographie
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L'oeuvre écrite et filmique de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein demeure un continent encore partiellement inexploré faute de traductions et de publications complètes, notamment en France. L'ouvrage collectif consacré au film inachevé Que viva Mexico ! sous le titre Eisenstein - Leçons mexicaines se propose de revenir à ce chantier fondateur et aux 14 mois passés par le cinéaste soviétique à sillonner le Mexique, à s'en imprégner, entre décembre 1930 et mars 1932. Les "leçons mexicaines" concernent d'abord l'empreinte dont attestent ces "débris" qui, selon Barthélémy Amengual, "respirent un autre air et une autre force que ses films achevés". Mais d'autres formes documentent ce point de fracture dans l'oeuvre d'Eisenstein et sont analysées : l'activité graphique (ses dessins érotiques sur les motifs de la mort du roi Duncan dans Macbeth, sur la corrida et sur la crucifixion), les écrits sur le montage, sur la composition du plan et sur le cadre, la réflexion sur l'extase, les fulgurants écrits autobiographiques qui reviennent constamment à la "rencontre" avec le Mexique. Resitué dans la vaste dynamique de fracture anthropologique qui, à partir des travaux de Lucien Lévy-Bruhl, W. Frazer, Aby Warburg nourrit les avant-gardes des années 1930 et inspire Georges Bataille, Antonin Artaud, David Herbert Lawrence, le face à face d'Eisenstein avec les stratifications et la puissance d'une civilisation autre, participe de la même énergie transgressive. Mais si les "leçons" qu'il en tire et qui l'occuperont jusqu'à sa mort intéressent en premier lieu le cinéaste échappé pour quelques mois au stalinisme, elles impliquent d'autres cinéastes, à d'autres époques et dans d'autres lieux, dans leur lien hypothétique à ce "second" Eisenstein et dans leur propre rapport documentaire et créatif à l'altérité violente et irrationnelle, "primitive" et historique du réel : Orson Welles, Maya Deren,Pier Paolo Pasolini, Glauber Rocha, Cécilia Mangini, Raymonde Carasco. Et parce qu'elles…
Anthropology --- Mexique --- Eisenstein --- cinéma --- Artaud
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Quelle contemporanéité singulière chercher chez Rohmer, dont l’œuvre théorique, télévisuelle et filmique dialogue ouvertement ou secrètement avec Chrétien de Troyes, Blaise Pascal et Honoré d’Urfé autant qu’avec Proust, Hitchcock, Antonioni, Godard et Ricardo Bofill ? À sa disparition en 2010, on a tout naturellement, en France et à l’étranger, salué en l’auteur de La Collectionneuse, de Ma nuit chez Maud, du Genou de Claire et de Pauline à la plage, le Marivaux ou le « moraliste du septième art », le « Master of tact », « le cinéaste littéraire par excellence ». Réunissant, autour d’une commune attraction, des spécialistes de la littérature française et du cinéma, ce Rohmer en perspectives propose d’aborder le cinéaste à travers le prisme d’une contemporanéité complexe et contradictoire où l’héritage humaniste et la quête de beauté, de vérité et d’ordre s’ouvrent, non sans ambiguïté, aux intrusions, empêchements, déséquilibres et désordres du vivant. Entre le celluloïd, le polaroïd et le marbre, se dessine ici le portrait de Rohmer en contemporain inactuel qui, du Signe du lion aux Amours d’Astrée et de Céladon, n’a cessé d’exposer le classicisme français aux rayons de la modernité et de l’historicité cinématographiques.
Art --- Literature (General) --- littérature --- œuvre --- auteur --- cinéma --- Rhomer
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