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Pour le lectorat français, la Révolution mexicaine se résume parfois aux personnages mythiques que furent Pancho Villa et Emiliano Zapata, immortalisés par les fresques de Diego Rivera et les peintures de Frida Kahlo. Si ces acteurs renvoient à une étape fondatrice de ce processus tumultueux, à son indéniable dimension agraire et populaire, force est de constater que leur aura a presque fini par obscurcir la compréhension générale d’une révolution aux élans nationalistes, socialistes et anticléricaux, contemporaine des guerres mondiales, des expériences bolchevique et fascistes, des Fronts populaires, de la guerre civile espagnole et de l’internationalisme de l’entre-deux-guerres. Le vaste processus de transformation politique et sociale que connut le Mexique entre les années 1910 et 1940 ne saurait en effet être intelligible à la seule lumière de ces icônes, mais bien dans le cadre d’une histoire plus vaste, attentive à la « conscience-monde » des élites révolutionnaires. Proche des gouvernements émanant de la Révolution, tout en cherchant continuellement à « aller au peuple », à éduquer l’ouvrier, le paysan et l’Indien, le mouvement étudiant apparaît comme l’un des acteurs les plus pertinents pour repenser et relire intégralement le processus révolutionnaire mexicain. Ni entièrement élitiste, ni réellement « subalterne », cet intellectuel collectif, tantôt contestataire du pouvoir en place, tantôt son héritier légitime, sut nourrir la Révolution mexicaine de références européennes et latino-américaines afin de mieux l’orienter, autant qu’il contribua à sa circulation dans l’espace atlantique, par le biais des relations internationales étudiantes. Ce livre propose donc une « histoire étudiante » de la Révolution mexicaine. Il analyse le surgissement du premier mouvement étudiant, organisé nationalement, que connut le Mexique contemporain. Il démontre que ses représentants firent de la « classe étudiante » un acteur légitime de la Révolution, apportant ses…
History --- Mexique --- mouvement étudiant --- révolution --- ethnicité
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La période qui suit Mai 68 a permis à un groupe de militants se réclamant du trotskysme de sortir de la confidentialité. Sans négliger les témoignages des militants, mais en s’appuyant sur les publications et les textes internes de la LCR, sur les rapports des officiers des renseignements généraux, ce livre étudie les efforts de ce groupe pour s’implanter dans la société française. Ces militants apparaissent tout d’abord plus guévaristes que trotskystes. Mais la dissolution de la LC, le 21 juin 1973, semble mettre un terme aux tentations militaristes. Les pratiques politiques classiques l’emportent : participation aux élections, intervention dans les syndicats ouvriers. Les nouveaux secteurs de radicalisation ne sont pas oubliés : appelés du contingent, homosexuels, femmes, etc., avec des conséquences en retour sur les militants. Le petit parti se dote d’une infrastructure matérielle et augmente le nombre de ses permanents. Il tente aussi d’organiser le débat en son sein, par le biais des tendances. Dans quelle mesure ces militants sont-ils restés fidèles au communisme originel dont ils se réclamaient ? Finalement la tentative de créer une organisation puissante sur des bases anciennes – le bolchevisme – a échoué. Mais de nombreux jeunes ont participé à cette aventure, la Ligue aura été un lieu d’apprentissage, de socialisation pour cette fraction de la génération de 1968.
History --- Political Science --- Ligue communiste révolutionnaire (France) --- Trotskisme --- mouvement ouvrier --- étudiant --- activité politique --- militantisme --- socialisation
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Une forme mineure de mondialisation s’opère au XIXe siècle, celle que provoquent les échanges universitaires, et notamment les migrations étudiantes : à la Belle Époque, profitant d’une politique universitaire très libérale de la France, de l’attrait international de Paris et de la position dominante des facultés parisiennes dans le marché national estudiantin, le Quartier latin attire de plus en plus la jeunesse des cinq continents, du Canada au Japon et de l’Argentine à la Russie. Les raisons de cet accroissement sont multiples : outre la diplomatie universitaire très ouverte de la France et l’accueil de persécutés et de réfugiés, dont les Polonais ou les juifs de Russie, citons la demande de formation supérieure des élites des États-nations nouvellement indépendants (Grèce, Bulgarie, Serbie) ou sortis de la colonisation (Amérique latine), les retombées de l’influence culturelle de la France (Égypte, Empire ottoman, Roumanie) et plus largement l’attrait de la culture française et la francophonie. Ce faisant, les universités françaises, et en premier lieu celle de Paris, entrent en concurrence avec les universités des autres grandes nations occidentales (Allemagne, Angleterre, Autriche) dans le cadre d’une compétition internationale en vue d’attirer les étudiants étrangers, censés être des facteurs d’influence des valeurs et des intérêts français à leur retour dans leur pays. Qui sont ces étudiants venus d’ailleurs ? L’ouvrage s’attache à décrire leurs origines géographiques, leurs appartenances religieuses et sociales, leur niveau d’études et met en valeur une catégorie exceptionnelle d’étrangers : les étudiantes, constamment plus nombreuses que les Françaises avant la Grande Guerre. L’évolution du nombre des étudiants étrangers au long du siècle est décrite ainsi que leurs choix disciplinaires, les études qu’ils suivent, les diplômes qu’ils recherchent, leurs résultats scolaires et leur avenir professionnel, qu’ils s’établissent en France, ce qui est assez…
Education --- History --- université --- étudiant --- recherche --- enseignement --- minorité --- migration --- étranger --- Paris --- Quartier latin --- scolarité --- exil
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Le volume Perceptions de la collection ABC propose un regard porté sur le campus Talence-Pessac-Gradignan par les étudiants paysagistes. Ces derniers nous invitent à observer le territoire du campus dans ses diverses dimensions : géographiques, organiques, sensibles et usagères pour fonder une approche du projet de paysage par La notion du terrain et de ses données existantes. Il s'avère que par bien des points ces approches sensibles recoupent les constats établis à partir de l'étude du volume 1 de la présente collection « Structures », en particulier lorsqu'elles pointent les marques de l'inachèvement du plan masse d'origine ; la sensation de vides illisibles renvoyant directement à l'abandon de la grande composition paysagère initiale qui prévoyait un écrin végétal dense autour de la plaine centrale dédiée aux activités sportives.
Urban Studies --- étudiant paysagiste --- territoire --- paysage --- composition paysagère --- écrin végétal --- plaine
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Universities and colleges --- Universités --- History --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Universités --- Congrès --- Education --- professeur --- enseignement --- enseignement supérieur --- étudiant --- Espagne --- Amérique latine --- université
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Ce livre propose une analyse des rapports socialement différenciés des étudiants au travail universitaire. S'appuyant sur une enquête comparative conduite, au sein des universités lyonnaises, entre deux filières d'études contrastées, la médecine et la sociologie, l'auteur porte le regard sur les apprentissages étudiants et examine tour à tour les emplois du temps, les dispositifs d'organisation écrits, les pratiques de lecture et d'écriture de ces deux groupes d'étudiants. L'ouvrage montre que les matrices disciplinaires et la nature spécifique des savoirs transmis (leur organisation, leurs traditions...) sont, en plus de la composition sociodémographique des publics, au principe de variations significatives dans les pratiques du travail universitaire et les rapports des étudiants à ce dernier. La sociologie a beaucoup fait pour la mise au jour d'inégalités dans les rapports aux savoirs selon les conditions sociales d'origine des étudiants et pour l'analyse des fonctions de reproduction exercées par le système scolaire dans son ensemble. Elle n'a en revanche guère insisté sur les partages sociaux (dans les manières d'apprendre et dans les rapports aux savoirs) qui peuvent résulter de la fréquentation de savoirs socialement et cognitivement différenciés. C'est à l'aune de cette question, et dans la double optique d'une sociologie de l'éducation et des savoirs, que l'auteur se propose d'analyser les pratiques du travail universitaire des étudiants.
Students --- Universities and colleges --- Etudiants --- Elèves --- Universités --- Social conditions --- Time management --- Sociological aspects --- Conditions sociales --- Budgets temps --- Aspect sociologique --- Elèves --- Universités --- Sociology --- université --- travail universitaire --- étudiant --- éducation --- apprentissage --- système scolaire --- condition sociale --- analyse sociologique
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La loi du 28 mars 1882, celle-même qui établit l’obligation d’instruction et la laïcité des enseignements, prévoit l’introduction dans les programmes obligatoires de l’école primaire des sciences physiques et naturelles. Quel sens peut avoir pour l’école républicaine cette nouveauté ? N’est-ce que l’aboutissement normal d’une scolarisation primaire organisée depuis Guizot, ou bien est-ce un indice significatif du "nouveau régime" que Jules Ferry annonçait pour l’école ? Rupture ou continuité ? L’analyse fait apparaître une tension remarquable entre la réalité des prescriptions (textes officiels, programmes, etc.), qui maintiennent les sciences dans la tradition modeste et utilitaire de l’école du peuple, et les représentations idéales d’un projet éducatif et culturel qui se veut inédit et qui tend à enrôler l’enseignement scientifique primaire au service de l’humanisme moral, rationaliste, laïque et scientiste qui a marqué la IIIe République naissante. L’analyse de la leçon de choses, méthode exemplaire et universellement préconisée d’un tel enseignement, témoigne de cette tension dialectique originale entre le rêve et la réalité de l’éducation scientifique primaire.
Science --- Sciences --- Study and teaching (Primary) --- History --- Etude et enseignement (Primaire) --- Histoire --- Study and teaching (Elementary) --- History. --- Natural science --- Natural sciences --- Science of science --- enseignement --- étudiant --- science --- éducation --- professeur --- école
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Le présent ouvrage tente de repenser la révolte des étudiants du printemps 68 en prenant à contre-pied la lecture aujourd'hui dominante. Il montre ce qui s'est effectivement passé au « sous-sol » des événements : comment ce qui était pour une génération la réalité sociale, le monde commun, l'ordre évident, s'est défait, est devenu scandaleux, absurde ou dérisoire aux yeux d'une fraction de la génération suivante.
Résistance au gouvernement --- Riots --- College students --- History --- Political activity --- France --- Social conditions --- Students --- Government, Resistance to --- Emeutes --- Etudiants --- Résistance au gouvernement --- Activité politique --- Economic conditions --- Politics and government --- Conditions économiques --- Conditions sociales --- Politique et gouvernement --- Riots - France - Paris - History - 20th century --- College students - France - Political activity --- France - Social conditions --- Sociology --- sociologie politique --- étudiant --- activité politique --- mouvement social --- 1968 (Journées de mai) --- mouvement étudiant --- grève générale --- grève étudiante --- condition sociale --- jeunesse
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Depuis quelques décennies, les pays du Sud assistent à la fuite de leurs « cerveaux » vers les pays du Nord, un phénomène préjudiciable à la formation de leurs cadres et de leurs élites scientifiques nationales, inquiétant pour leur développement. Cependant, on observe depuis quelques années un processus qui pourrait compenser pour partie cette fuite de matière grise. En effet, par des apports informels, les communautés expatriées aident, conseillent et informent les institutions et les chercheurs de leurs pays d'origine. Quelle est l'ampleur du phénomène ? Quelles formes principales revêt-il ? Quelle est son efficacité ? Les responsables des pays d'origine et des pays d'accueil doivent-ils soutenir ce type d'initiatives informelles ? Si oui, par quels moyens et que peut-on en attendre ? For some décades now, developing countries have witnessed a northward "brain drain" of national talent. It is a trend that hampers the training of a country's managers and the constitution of a national scientific elite, and is worrying in terms of development. However, in recent years a potential counter-trend has emerged as expatriate communities, through their informal inputs, assist, advise and inform researchers and institutes in their home countries. How widespread are these activities? What forms do they mainly take? How effective are they? This collegial expertise report seeks to answer these questions and assess possible solutions for the future. Should the authorities in expatriates' home countries and host countries support these informal, spontaneous initiatives? If so how, and what results are to be expected?
Sociology of knowledge --- Development aid. Development cooperation --- Physical Sciences & Mathematics --- Sciences - General --- innovation --- Inde --- politique de la recherche --- coopération technique --- étudiant --- États-Unis --- Afrique du Sud --- migration internationale --- enseignement supérieur --- niveau d’instruction --- diaspora scientifique --- coopération scientifique --- monde --- Chine --- France --- Afrique --- tiers monde
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Au printemps 2020, les autorités ont imposé, en France comme dans d’autres pays, un confinement de la population pour lutter contre la pandémie de Covid-19. L’épisode a bouleversé nos habitudes, nos liens à autrui, nos rapports aux autorités aussi. Il a touché en même temps, le fait est assez rare pour être souligné, tous les milieux et territoires de notre société. Comment avons-nous expérimenté ces nouvelles règles de vie ? Comment avons-nous fait face aux épreuves qu’elles nous ont imposées ? Que peut-on dire des conséquences sociales de cet événement hors norme ? Ce livre propose des réponses à partir d’une enquête réalisée au cœur même de l’événement. Durant quatre semaines, plus de 16 000 personnes ont accepté de répondre à un long questionnaire, et pour près de 4 000 d’entre elles, de raconter avec leurs mots les manières dont elles ont vécu et ressenti ce temps suspendu. Ce sont leurs cadres de vie et leurs conditions de travail, leurs réactions et leurs sentiments qui constituent la chair de ce livre.
Demography --- Urban Studies --- Family Studies --- Social Issues --- Sociology --- territoire --- logement --- étudiant --- inégalités scolaires --- inégalités sociales --- crise sociale --- crise sanitaire --- COVID-19 --- confinement --- télétravail --- voisinage --- VICO --- couvre-feu --- liens sociaux --- règles sanitaires --- isolement --- école à la maison --- relations intergénérationnelles --- égalité homme-femme --- réseau socio-numérique --- questionnaire --- relations intergéné
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