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En 2019, dans la ville de Wuhan en Chine, une nouvelle maladie a émergé en santé humaine : la Covid-19. L’agent étiologique est le SARS-CoV-2. Suite à la forte propagation virale, l’OMS a décidé, en janvier 2020, de la déclarer comme pandémie.
Le SARS-CoV-2 est un Betacoronavirus se transmettant principalement via les voies respiratoires. Suite au contact avec son récepteur cible, le récepteur ACE2, le virus sera internalisé et commencera sa réplication au sein de la cellule hôte.
L’espèce animale à l’origine de la transmission serait la chauve-souris. La probabilité d’un hôte intermédiaire n’est pas à exclure. Cependant, celui-ci n’est pas encore déterminé mais de nombreuses recherches suggèrent que ce serait le pangolin. 
Suite à des mutations dans le génome, le caractère zoonotique du SARS-CoV-2 peut suggérer l’éventualité d’une transmission de l’homme aux animaux domestiques et inversement. De plus, de nombreux cas d’animaux de compagnie positifs pour le SARS-CoV-2 ont été détectés. Tous ces éléments tendent à nous demander quel risque représente ce virus pour les animaux de compagnie. De ce fait, de nombreuses études ont été menées afin de déterminer le risque. 
Les mustélidés (visons et furets) mais également le hamster doré et le chat ont une sensibilité accrue vis-à-vis du virus. Les visons ont montré une sensibilité naturelle au virus avec un risque de contamination de l’homme. Les furets ont montré une sensibilité principalement expérimentale avec quelques infections naturelles détectées. 
Dans de nombreux élevages de visons touchés par le SARS-CoV-2, la transmission des animaux au personnel a été mise en évidence. Ce risque de transmission remet en question l’éventualité d’une vaccination. Concernant la vaccination, la Russie et les Etats-Unis ont tous deux développé un vaccin afin de protéger les espèces sensibles. 
Depuis le début de la pandémie, de nombreux variants ont vu le jour. Parmi ceux-ci, le variant B.1.1.7 a été identifié chez des animaux de compagnie, provoquant des myocardites.

SARS-CoV-2 --- COVID-19 --- mustélidés --- animaux de compagnie --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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L’impression 3D d’aliments est une nouvelle technologie qui permet de produire des aliments au design complexe et unique. Divers aliments ont déjà été produits par le processus d’impression 3D et cette technologie permettra à l’avenir de produire de nombreux autres aliments aux propriétés spécifiques. Cependant, la technologie d’impression alimentaire n’en est encore qu’à ses débuts et doit être optimisée pour pouvoir être utilisée comme procédé de fabrication. En fait, il n’existe pas encore de ligne de production alimentaire utilisant une technologie d’impression alimentaire 3D. Même si l’on constate que des imprimantes 3D ont déjà été commercialisées pour les particuliers, elles restent encore dans une perspective de prototypage à petite échelle et non dans le but d’une production de masse d’objets personnalisés. Il est donc d’un grand intérêt de développer des dispositifs et des prototypes d’imprimantes 3D alimentaires afin de les optimiser et de les automatiser. Dans ce travail, nous allons élaborer et présenter en détail le développement d’un prototype d’imprimante 3D basé sur l’extrusion en utilisant des matériaux disponibles dans le commerce et des composants open source.

Le prototype d’imprimante 3D a été développé pour être utilisé dans le cadre d’expériences scientifiques et a donc été équipé de divers capteurs et outils spécifiques ; de nombreux capteurs de température et d’humidité ont été ajoutés ainsi qu’un capteur de nivellement et un refroidisseur afin de faciliter le processus d’impression 3D alimentaire tout en améliorant la qualité d’impression. Un enregistreur de données a été installé pour surveiller les températures d’impression, un paramètre crucial pour l’impression du chocolat. Le programme de l’imprimante ainsi que le préparateur du fichier d’impression ont été adaptés afin d’automatiser et faciliter l’impression: nivellement du plateau de façon précise, autotune du PID, arrêt d’impression automatique, étape d’essuyage de buse, de pré-extrusion et de stationnement hors zone d’impression ont été ajoutés à cet effet. Un refroidisseur a également été installé sur l’imprimante afin de contrer la diminution de la qualité d’impression lorsque les températures ambiantes augmentent, ainsi que pour accélérer la cristallisation du chocolat lors de l’impression de formes avec une plus grande inclinaison. Ce prototype optimisé permettra également d’augmenter la répétabilité du processus lors de l’impression de formes complexes, notamment celles imprimées en chocolat.

Cette imprimante optimisée a ensuite été utilisée dans une première étude de cas pour analyser le profil aromatique de chocolats. Dans cette étude, des échantillons en chocolat sous forme de plaque, cylindres et un gyroïde ont été réalisés et les composés organiques volatils émis par les différents chocolats ont été collectés à l’aide de cartouches de prélèvement. Ces échantillons ont été analysés par GC-MS afin de tenter d’identifier les composés émis par le chocolat. L’analyse de l’émission de COVs de différents modèles de chocolats a permis de mettre en évidence l’impact du processus de fabrication des échantillons sur la qualité des produits.

imprimante 3D, chocolat, COV, impression chocolat, impression alimentaire --- Sciences du vivant > Sciences des denrées alimentaires

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Les productions de pommes et de poires figurent parmi les plus grandes productions fruiticoles mondiales. Le psylle du poirier (Cacopsylla pyri (L.)) et le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea (Passerini)) sont deux insectes ravageurs dont la résistance aux pesticides conventionnels ne cesse de croître. Ce travail a pour objectif de mettre au point une alternative éco-responsable aux pesticides conventionnels. Cette initiative porte sur l’utilisation des huiles essentielles (HE) en considérant leurs propriétés insecticides et répulsives.
Trois émulsions d’HE ont été préparées en homogénéisant 0,5% d’huile de cannelier de Chine (Cinnamomum cassia J.Presl), de menthe verte (Mentha spicata L.) ou encore de giroflier (Syzygium aromaticum (L.) Merrill & Perry) avec 2% de Tween 80 et 20% 100mM d’EDTA. Ces émulsions ont été administrées par endothérapie végétale à des pommiers de deux ans et les mesures suivantes ont été effectuées toutes les 24h pendant 96h.
Les composés organiques volatils (COVs) émis par la plante ont été prélevés à l’aide de cartouches Tenax TA. Les feuilles ont également été échantillonnées pour étudier leurs contenus en COVs. Les COVs émis et contenus par les feuilles ont été analysés en chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (« TDU-GC-MS » et « DHS-GC-MS » respectivement). Finalement les mesures effectuées à l’aide d’un fluorimètre (Fv/Fm) et d’un analyseur de gaz infrarouge (A) ont permis d’évaluer la vitalité des arbres traités et ont fourni des informations sur la phytotoxicité des émulsions d’HE. Des analyses statistiques (ACP et ANOVA) ont permis d’examiner les profiles en COVs en lien avec les divers traitements et au cours du temps. Pour finir la vitalité des plantes a également été analysée à l’aide d’ANOVA.
Les résultats ont montré que les composés majeurs d’HE présentent différents comportements dans les feuilles. Le trans-cinnamaldehyde (HE de cannelier) s’est accumulé dans les feuilles (175 ng/gfeuilles sèches à t=96h) sans être émis sur les 96h. Le contenu en carvone (HE de menthe verte) dans les feuilles a augmenté mais l’émission de cette molécule est restée constante (approx. 0.2ng/gfeuilles sèches/h). L’eugenol (HE de giroflier) était absent aussi bien dans le profil contenu que émis. Les profiles en COVs voient la majorité de leur variation en termes de molécules terpéniques et autres molécules indicatrices de stress.
Pour finir, aucun signe évident de phytotoxicité n’était présent entre les traitements et le blanc (Fv/Fm moyen = 0.83).
Pour conclure, cette étude a developpé une émulsion stable et non-phytotoxique avec des effets insecticides et répulsifs potentiels, ainsi qu’une méthode d’endothérapie végétale par injection d’émulsions d’HE. Apple and pear productions are amongst the biggest fruit businesses worldwide. The pear psylla (Cacopsylla pyri (L.)) and the rosy apple aphid (Dysaphis plantaginea (Passerini)) are two common pests whose resistance to conventional pesticides is continuously increasing. In this research a focus was put on developing ecofriendly alternatives to these pesticides based on essential oils (EOs) for their insecticidal and repulsive properties.
Three EO emulsions were prepared by homogenizing 0.5% of either cinnamon oil (Cinnamomum cassia J.Presl), spearmint oil (Mentha spicata L.) or clove oil (Syzygium aromaticum (L.) Merrill & Perry) with 2% Tween 80 and 20% 100mM EDTA. These were injected in the trunk of two-years old apple trees and the following measurements were performed every 24h over a 96h timespan.
Volatile organic compounds (VOCs) emitted by the leaves were trapped on Tenax TA cartridges. Leaves were also sampled to study the leaf-VOC content. Leaf-emitted and contained VOCs were analyzed by chromatographic techniques coupled to a mass spectrometer (TDU-GC-MS and DHS-GC-MS respectively). Finally, measurements performed with a fluorimeter (Fv/Fm) and infra-red gas analyzer (A) allowed to assess the fitness of the injected plant and in turn understand the phytotoxic effects of the emulsified EOs. PCA and ANOVA also helped to examine the volatiles profiles related to various treatments and over time. Finally plant fitness was also analyzed through an ANOVA.
Results show that EO major components have different behaviors in the leaves. Trans-cinnamaldehyde (from cinnamon oil) accumulated in the leaves (175 ng/gdried leaves at t=96h) without being emitted over the 96h. Leaf carvone (from spearmint oil) content increased but released VOCs at a constant rate (approx. 0.2ng/gdried-leaves/h). Eugenol (from clove oil) was absent in both contents and emisions. The overall volatile profiles see most of their variation occurring in terms of terpenic molecules and other stress released molecules.
Finally, no clear phytotoxic effects have been noticed between treatments and blank modalities (average Fv/Fm = 0.83).
To conclude, this study developed a stable, non-phytotoxic emulsions with potential insecticidal and repulsive effects alongside an injection methodology. This study was pioneer in its domain as no trunk-injected EO-based biopesticides have yet been tested.

biopesticide, huile essentielle, endothérapie végétale, COV, phytotoxicité --- Essential oil, biopesticide, trunk-injection, VOC, phytotoxicity --- Physique, chimie, mathématiques & sciences de la terre > Chimie

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Les coronavirus sont nombreux et présents chez quasi toutes les espèces animales, ils possèdent un taux élevé de mutations permettant une adaptation importante. La péritonite infectieuse féline (PIF) est une pathologie sévère généralement incurable chez le chat, que l’on retrouve dans la pratique avec un taux de mortalité élevé. En parallèle, la COVID-19 (coronavirus disease 2019) provoque depuis plus de 2 ans une immense crise sanitaire mondiale avec à son compteur plus de 6,27 millions de décès humains. Nous allons mettre en évidence via ce travail les homologies pathologiques de ces deux maladies. Ces deux virus font partie de la famille des Coronaviridae. La PIF est causée par un Alphacoronavirus et la COVID-19 par un Betacoronavirus. La période d’incubation varie entre 2 et 14 jours. La voie d’infection est orofécale pour la PIF et respiratoire pour la COVID-19. Le tropisme cellulaire de la COVID-19 concerne les cellules ciliées et/ou les cellules olfactives (AC2) des voies respiratoires supérieures et/ou les pneumocytes de type 2. Pour la PIF, il s’agit des monocytes et des macrophages, elle présente alors des lésions à distribution systémique de types granulomateuses ou des vascularites produisant des épanchements cavitaires. Ces lésions peuvent être retrouvées au niveau du système respiratoire, gastro-intestinal, hépatique, rénal, nerveux central, oculaire, cardiovasculaire, reproducteur et dermatologique. La COVID-19 présente quant-à-elle une affection majoritairement respiratoire avec une atteinte des voies respiratoires supérieures et/ou une atteinte des voies respiratoires inférieures. Cependant, les mêmes systèmes cités précédemment pour la PIF peuvent être atteints. Au niveau du système immunitaire, la « facilitation de l’infection par les anticorps » (ADE, antibody-dependent enhancement) intervient pour la PIF et peut-être pour les formes graves de la COVID-19. Une déplétion des lymphocytes T, une augmentation des interleukines 6 et un syndrome de réaction inflammatoire systémique aigu sévère (SIRS) pouvant mener à une défaillance multi-viscérale est présent chez la PIF et les formes graves de la COVID-19. Coronaviruses are numerous and present in almost all animal species, they have a high mutation rate allowing an important adaptation. Feline infectious peritonitis (FIP) is a severe pathology generally incurable in cats, which is found in practice with a high mortality rate. In parallel, the COVID-19 (coronavirus disease 2019) has been causing for more than 2 years a huge worldwide sanitary crisis with more than 6.27 million human deaths. We will highlight through this work the pathological homologies of these two diseases. These two viruses belong to the Coronaviridae family. FIP is caused by an Alphacoronavirus and COVID-19 by a Betacoronavirus. The incubation period varies between 2 and 14 days. The route of infection is oral-faecal for FIP and respiratory for COVID-19. The cellular tropism of COVID-19 concerns multiciliated cells of the upper respiratory tract and/or sustentacular cells in the olfactory nasal mucosa tract and/or the alveolar type 2 cells (AT2). For FIP, it concerns monocytes and macrophages, and presents lesions with a systemic distribution of granulomatous type or vasculitis producing cavitary effusions. These lesions can be found in the respiratory, gastrointestinal, hepatic, renal, central nervous, ocular, cardiovascular, reproductive and dermatological systems. COVID-19 presents a predominantly respiratory disease with upper respiratory tract and/or lower respiratory tract involvement. However, the same systems mentioned above for FIP can be affected. At the level of the immune system, antibody-dependent enhancement (ADE) occurs in FIP and possibly in the severe forms of COVID-19. T-cell depletion, increased interleukin-6, and severe systemic inflammatory response syndrome (SIRS) leading to multi-organ failure are present in FIP and severe forms of COVID-19.

Feline infectious Peritonitis --- COVID-19 --- FIP --- Pathology --- FIPV --- Péritonite infectieuse féline --- PIF --- SARS-CoV-2 --- Pathologie --- Coronavirus --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale

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Introduction :
Depuis son apparition en 2019, le SARS-Cov-2 s’est très vite répandu dans le monde entrainant
avec lui des milliers de morts.
Plusieurs facteurs de risque sont impliqués dans la complication et la survenue de mortalité
liée au SARS-Cov-2. Parmi ceux, l’âge, le sexe, l’obésité, la charge virale ou parfois le CT. Dans
le cadre du diagnostic, la RT-PCR a été considérée comme le test de confirmation de référence
pour la maladie à coronavirus 2019. Plusieurs études ont montré des liens entre le Ct et la
survenue de complications liées à la covid-19 (1). L’objectif de cette étude est de rechercher,
si elle existe, une association statistiquement significative entre le cycle threshold initial et la
mortalité chez les patients testés positifs par PCR et hospitalisés au chu de liège.
Matériel et Méthodes :
Les données ont été obtenues à partir d’une base de données fournie par le chu de liège.
Des analyses univariées et multivariées ont été réalisées sur chaque paramètre étudié à
travers le logiciel Rcmdr.
Résultats :
L’âge, le sexe et le fait d’avoir un cancer ou un diabète ainsi que le Ct se sont montrés
significativement associés à la mortalité.
L’IMC n’a pas été associé à la variation du CT. Il en est de même pour le groupe sanguin qui
n’a pas été associé à la variation de CT et le fait d’avoir un type de groupe sanguin n’a été
associée une admission en USI.
Cette étude, bien qu’intéressante dans l’aide à la prise rapide de décision quant à l’orientation
et la planification de la prise en charge précoce des patients, devrait être mener de façon
prospective pour confirmer ou infirmer ces résultats.

SARS-Cov-2 – COVID-19 - Cycle threshold-Mortality – CHU de liège --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé